samedi 16 février 2013

Koffi Olomidé répond aux « Combattants »

Koffi Olomide

Dans un style humoristique purement kinois, Koffi Olomidé, la grande icône de la musique, parle des multiples maux qui minent la société congolaise d’aujourd’hui. Dans cette entrevue télévisée assez propre aux Congolais de la rive gauche, le chanteur-compositeur congolais parle des deux nouveaux acteurs apparus récemment pour tuer la musique congolaise : les Combattants et les églises de réveil (évangéliques).

Les Combattants constituent un réseau de Congolais de la diaspora qui tentent d’utiliser la terreur pour décourager tous ceux qui œuvrent pour défendre les couleurs de la RDC, que ce soit dans la musique, les sports et la politique. Partout en Europe à Bruxelles, Paris, Rome, ils traquent les célébrités congolaises qu’ils accusent d’être des  pro-Kabila. En décembre 2012, ils avaient agressés le sénateur Kengo Wa Dondo, et son épouse, dans une gare de train de Bruxelles. Des musiciens comme Koffi Olomidé ou Werrason, qui sont menacés à chaque fois qu'ils veulent organiser un concert hors du Congo, ne peuvent même plus se produire en Europe… La liste des victimes s'allonge. Entre eux, ces bandes d’agresseurs s'appellent des « Combattants ». Ils cherchent à terroriser les Congolais trop « tièdes » à leurs yeux et à attirer l'attention du monde sur le régime Kabila.

Koffi Olomidé parle aussi de l’omniprésence des églises de réveil en RDC qui essaie par tous les moyens de tuer la musique et la culture congolaise en décourageant les fans d’assister aux concerts et d’acheter les albums de la musique congolaise, au profit de la musique religieuse.

Le fondateur de Quartier Latin parle aussi de Cindy le Cœur, sa nouvelle pop star, et ses prochaines sorties. À propos de la polémique née entre Tsala Muana et sa chanteuse Méjé 30, il a refusé de parler de séparation. Il soutient que les deux artistes sont toujours ensemble et elles iront se produire à Lomé bientôt.

Comme à ses habitudes, Koffi n’a pas oublié ses chers Léopards, qui ont déçu les amateurs du football lors de la dernière CAN 2013. Il affirme que dans la hiérarchie du football africain, la RDC est devant le Burkina Faso, récent finaliste de la CAN. La sortie prématurée des Congolais au premier tour est donc inacceptable. Il propose de rebâtir une nouvelle sélection basée sur les meilleurs joueurs locaux repérés dans toutes les provinces de ce vaste pays.

Suivez :