mercredi 8 juin 2011

FIFA 2011/La délégation congolaise est déjà en sol mexicain


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Le sommet de Brazzaville : un vrai camouflet pour Sassou Nguesso



Les participants ont appelé la communauté internationale à augmenter l'aide financière à la protection des forêts. Sur les 35 pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie du Sud-Est invités au sommet de Brazzaville consacré à la gestion des trois principaux bassins forestiers tropicaux du monde, seuls dix-huit ont été représentés, principalement les pays africains.


Ce sommet est présenté comme le rendez-vous qui a permis de jeter les bases d'un accord de coopération qui pourrait être adopté à Rio+20 en juin 2012 au Brésil, après des consultations prévues à la 66ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies et à la 17ème conférence des parties sur les changements climatiques.


L’objectif global du sommet était de permettre l’établissement d’une coopération Sud-Sud, d’une part, et Nord-Sud, d’autre part, en vue d’une gestion durable des écosystèmes forestiers des bassins du Congo, d’Amazonie et du Bornéo-Mékong, pour une plus grande contribution à la régulation et à la stabilisation du climat planétaire, la lutte contre la pauvreté et le développement économique des pays concernés.



Toutefois, le président Sassou Nguesso avait tout mis en scène pour faire coïncider la tenue de ce sommet avec l’inauguration de la nouvelle et flamboyante aérogare internationale de Maya-Maya; allez-y comprendre : ils voulaient épater ses pairs, mais principalement les non-africains.



Mais comme l’on s’y attendait, ni la France, ni le Brésil, ni l’Indonésie ou d’autre puissance régionale n’a daigné se faire représenter à ce sommet par des délégations importantes. Hors-mis le chef d’État de la Guyane, qui l’a plutôt prise pour une visite de « retour aux racines » qu'autre chose, les pays de l’Amérique latine et d’Asie du sud-Est ont snobé l’événement. Heureusement pour Sassou qu’il y’avaient ses frères de l’Afrique centrale, comme d’habitude, pour lui sauver la face.



Pour ne pas tout dramatiser, accordons quand même le crédit à Sassou d’avoir réussi que la Déclaration de Brazzaville prône une dynamique plus soutenue et concertée, et appelle à poursuivre des consultations étroites devant aboutir à une coopération sud-sud.

«Désormais, face au reste monde, les gouvernements des trois bassins parleront d'une seule et même voix au sujet des défis environnementaux, notamment celui de la gestion des écosystèmes forestiers», a déclaré le président Denis Sassou N'Guesso à la fin du sommet.



Cependant, il y’a un de ses homologues, qui croit toujours prendre, qui a été pris par suprise. Il s’agit de Paul Biya, le président camérounais, qui a vu son discours censuré à Brazzaville.

L’éternel absent Biya, par divers signaux, avait confirmé son arrivée. En témoigne la nombreuse et bruyante mission avancée de ses proches de la sécurité présidentielle, arrivée dans la capitale congolaise le 28 mai 2011 pour préparer le séjour présidentiel.

La veille en milieu d'après-midi, lorsque l'arrivée de Philemon Yang, Premier Ministre du Cameroun, est confirmée à l'aéroport de Maya-Maya, un reporter d'une chaîne de télévision locale se moquera, en termes perfides, la représentativité à minima du Cameroun à ces assises.

Visiblement, M. Biya a pris son monde de court. A commencer par l'hôte du sommet, Denis Sassou N'Guesso, qui n'aurait pas caché son irritation devant des proches face à cette fugue de dernière minute, de la part de son voisin et «frère».

Avec la disparition d’Omar Bongo, la lutte pour le leadership régional ne concerne plus que Paul Biya(photo) et Sassou Nguesso.
C'était la énième ; celle peut-être de trop. Et c'est, selon des sources introduites à la présidence congolaise, cette mauvaise humeur communicative qui transpirera à l'ouverture du sommet. Le service protocolaire du sommet a tout simplement décidé de sauter le discours que devait lire le représentant de Biya.



Le Cameroun, membre à part entière du Bassin du Congo et qui a toujours revendiqué le leadership dans la sous-région au Gabon et au Congo, ne s'est pas exprimé lors du sommet des trois plus grands massifs forestiers du monde. De simples ministres, représentants de leurs pays, l'ont fait, mais Philemon Yang n’a pas pu eu son tour.


On se souvient, en effet, de la saillie de M. Sassou en mai 2010 à l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen, pour sa participation au Cinquantenaire de l'indépendance du Cameroun : «Monsieur qui ne va jamais chez les gens, vous êtes satisfait ?» Son interlocuteur esquissera un sourire embarrassé, avant d'être racheté par son épouse Chantal Biya : «On va venir ! On va venir » Des paroles en l'air.

Mais ce que le président Sassou n’a pas compris, malgré ses 28 ans de pouvoir, est que la reconnaissance et le leadership international ne se forcent pas. Ceux sont des attributs qui s’imposent naturellement.



Laissez la Côte d’Ivoire, un géant mondial agricole, organiser le sommet des « Trois Bassins » et vous verrez le nombre et la qualité des chefs d’États qui feront le déplacement. Comment Sassou peut espérer que son voisin et « frère » Biya le respecte lorsque l’on est président de l’une des capitales les plus insalubres du monde?


Pourquoi Biya devrait le respecter, avec tous ces étudiants congolais qui se bousculent pour fréquenter les écoles de formations de Douala et de Yaoundé ?


Une vue panoramique de Yaoundé(Cameroun).
Le PIB du Congo-Brazzaville n’atteint pas le quart de celui du Cameroun. Dans ce monde c’est l’argent qui parle. Tu veux avoir la reconnaissance, reconstruis l’économie de ton pays et redonne d’abord à ton peuple la fierté qu’il a perdue.

Président Sassou Nguesso, la fierté est condition sine qua none de survie d'une nation.

lundi 6 juin 2011

CAN 2012 : LA RDC SE REPLACE APRÈS UN MATCH COMPLIQUÉ

C’est une équipe des Léopards, pratiquant un football tout en finesse, qui a battu son homologue de l’Île Maurice par deux buts à un, en match de la 4ejournée des éliminatoires Can 2012, disputé ce dimanche 5 juin au stade Anjalay Belle vue de Port Louis.

dimanche 5 juin 2011

Préliminaires JO 2012: la Côte d’Ivoire confirme sa supériorité à Brazzaville.


La Côte d'Ivoire a battu (2-1) le Congo ce dimanche 5 juin 2011 au stade Massamba-Débat de Brazzaville. C'était pour le match aller des préliminaires des JO de Londres 2012.
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