samedi 17 septembre 2011

JEUX AFRICAINS 2011- HANDBALL FÉMININ : LE CONGO SE FAIT BROYER PAR L’ANGOLA EN FINALE


La sélection féminine du Congo de handball vient de se faire broyer par la terrible formation angolaise par le score sans appel de 42-23. Les angolaises remportent ainsi la médaille d’or des Jeux Africains de Maputo dans un tournoi qu’elles ont dominé de la tête aux épaules.

À la mi-temps, la victoire angolaise était déjà acquise avec une avance de 11 buts (22-11). Malgré leur volonté manifeste de rattraper le niveau de l’Angola, cette opposition a démontré aux dirigeants de la FECOHAND que le fossé qui existe entre les deux nations rivales de la discipline est encore incommensurable. Mais disons quand même qu’avec la récente victoire des juniors congolaises à la CAN de Ouagadougou et l’éclosion de talents dans cette équipe sénior comme Mavoungou Tsahout, Okomba Chantal, Okanatha Lucie il y’a de quoi espérer.


La FECOHAND a décidé de créer une école d’élite du handball pour peaufiner la formation et le suivi des athlètes. Il était temps de voir se naître de telles initiatives.
Les juniors championnes d'Afrique 2011
En revenant aux Jeux Africains de Maputo, la médaille d’argent remportée par les congolaises situent le Congo à la 25e position du tableau général qui comptent 34 pays.

Le Congo qui vient d’obtenir le siège pour l’organisation des Jeux de 2015 aura le pain sur la planche, tant sur la construction des infrastructures que sur la formation et la préparation des athlètes locaux. En effet, le sport congolais fait pitié, car il est resté le parent pauvre de la société congolaise.

L’on se souviendra longtemps du défilé de l’ouverture de ces jeux, où les athlètes de différents pays ont défilé et arboré fièrement les tenues et couleurs de leurs pays. Mais la délégation congolaise a défilé dans la précarité, mal habillée, avec des petites marinières données par les sponsors.

C’est malheureux pour un pays exportateur du pétrole et dont les dirigeants s’emploient à créer des sociétés écrans pour détourner les revenus du pays, en laissant le peuple dans la misère et la médiocrité.

Cyclisme : la course de l’Équateur-24 aura finalement lieu


Le malentendu qui s’était crée entre les organisateurs de l’Equateur-24 et la Fédération congolaise de cyclisme a finalement été dissipé. Le Tour cycliste aura bel et bien lieu et commence aujourd’hui.
Le départ final se fait aujourd'hui le 17 Septembre a l'hôtel de ville de Brazzaville à midi. Au total 20 cyclistes sont engages dans cette édition de 2011, de Brazzaville a Ouesso(1100km). Ils vont courir jusqu'a Odziba(le Pool) soit 95 km.


En fait, le malentendu est apparu lorsque les dirigeants du cyclisme congolais, dont le très politique Morel Kihouzou, adjoint au maire de Makélékélé, ont cru que cette course avait pour but de voler la vedette au futur Tour du Congo. Alors que ce Tour du Congo, censé se dérouler en 2010, n’a jamais vu le jour.

Depuis 20 ans il n’y a plus d’équipe du Congo de cyclisme, faute de tournois et d’initiatives de la part de la moribonde fédération de cyclisme. Mais quand il s’agit de s’opposer aux initiatives privées ou à faire des querelles intestines, ça on est champion au Congo-Brazzaville.

Un village de Makoua près de la Mambili
Frédérique Nzé, le promoteur, et ses partenaires se sont réunis avec la fédération pour dissiper tout malentendu, car le but de la course était "officiellement" social et caritatif. Il avait pour simple but, dit-on, de récolter des fonds pour construire des écoles au Congo.

La Mambili
Mais paradoxalement, sur leur blog les organisateurs de l'événement disent bien que la première édition (celle de 2010), avait pour objectif de prouver que le parcours était réalisable et de tester l’intérêt des média locaux et internationaux. Celle de 2011 a pour ambition de ambition devenir un événement cycliste annuel sous-régional, au même titre que les Tours du Rwanda et du Cameroun ou encore la Tropicale Amissa Bongo.

La piste près de Ouesso
Toutefois, accordons leur le crédit, à ces jeunes compatriotes de la diaspora, pour avoir eu le culot de mobiliser les sponsors afin d’organiser cette course qui ne sera que bénéfique au cyclisme et à la promotion du tourisme du Congo.

À bas les aigris et les incompétents du Congo !

jeudi 15 septembre 2011

Les nouveaux riches de la RD Congo



Des grandes familles qui ont fait fortune à l’époque de Mobutu, il ne reste plus grand monde. Les troubles socio-politiques des années 90, la crise économique, la chute du maréchal puis l’arrivée au pouvoir de Kabila père en mai 1997 a eu raison d’elles. Ces évènements ont grandement détruit l’économie et la bourgeoisie congolaise de cette époque.
Les caïds comme Bemba Saolona, le père de Jean Pierre Bemba, Ignace Moleka, Litho Moboti(oncle de Mobutu),
le feu Kissombe Kiaku Muisi, dit « Amasco », ou Victor Ngezayo n’ont pas eu la vision nécessaire de prévoir ni de s’adapter aux changements sociopolitiques comme l’a toujours habilement fait le multimilliardaire nigerian Aliko Dangote. Leurs biens se sont vite rouillés ou pillés, et ils sont vite tombés dans l’oubli.
Bemba Saolona
Aujourd’hui c’est le tour des nouveaux « boss » qui ont émergé. On peut citer en exemple, Jean Lengo, PDG du groupe Leyda,
 Albert Yuma, le patron des patrons de la Gécamines et Mokeni Ekopi Kane, président de la Fédération des Entreprises du Congo(FEC) dans la province orientale.
Ngezayo, le " léopard", au temps de sa splendeur
Moïse Katumbi, le gouverneur de la riche province du Katanga, est un cas à part. Avec son frère Raphael Katebe Katoko, il  hérité du business de son père, Nissim Soriano, un entrepreneur originaire de l’île grecque de Rhodes, émigré au Katanga avant l’indépendance. Depuis son retour en exil en Afrique du sud, Katumbi doit sa fortune à des investissements dans le secteur minier et les transports.
Le très respectable Katumbi
Sa nièce, Leila Katebe, a pris le relais de son père, qui s’est également lancé dans la politique. Et puis, il y’a toutes les fortunes qui se bâtissent ici et là dans l’ombre, au grand damne de la majorité de la population congolaise condamnée à l’extrême misère et la fatalité.
Leila Katebe
Pour l’heure la photographie et les ambitions personnelles de ces « nouveaux riches » congolais restent floues.