jeudi 15 septembre 2011

Les nouveaux riches de la RD Congo



Des grandes familles qui ont fait fortune à l’époque de Mobutu, il ne reste plus grand monde. Les troubles socio-politiques des années 90, la crise économique, la chute du maréchal puis l’arrivée au pouvoir de Kabila père en mai 1997 a eu raison d’elles. Ces évènements ont grandement détruit l’économie et la bourgeoisie congolaise de cette époque.
Les caïds comme Bemba Saolona, le père de Jean Pierre Bemba, Ignace Moleka, Litho Moboti(oncle de Mobutu),
le feu Kissombe Kiaku Muisi, dit « Amasco », ou Victor Ngezayo n’ont pas eu la vision nécessaire de prévoir ni de s’adapter aux changements sociopolitiques comme l’a toujours habilement fait le multimilliardaire nigerian Aliko Dangote. Leurs biens se sont vite rouillés ou pillés, et ils sont vite tombés dans l’oubli.
Bemba Saolona
Aujourd’hui c’est le tour des nouveaux « boss » qui ont émergé. On peut citer en exemple, Jean Lengo, PDG du groupe Leyda,
 Albert Yuma, le patron des patrons de la Gécamines et Mokeni Ekopi Kane, président de la Fédération des Entreprises du Congo(FEC) dans la province orientale.
Ngezayo, le " léopard", au temps de sa splendeur
Moïse Katumbi, le gouverneur de la riche province du Katanga, est un cas à part. Avec son frère Raphael Katebe Katoko, il  hérité du business de son père, Nissim Soriano, un entrepreneur originaire de l’île grecque de Rhodes, émigré au Katanga avant l’indépendance. Depuis son retour en exil en Afrique du sud, Katumbi doit sa fortune à des investissements dans le secteur minier et les transports.
Le très respectable Katumbi
Sa nièce, Leila Katebe, a pris le relais de son père, qui s’est également lancé dans la politique. Et puis, il y’a toutes les fortunes qui se bâtissent ici et là dans l’ombre, au grand damne de la majorité de la population congolaise condamnée à l’extrême misère et la fatalité.
Leila Katebe
Pour l’heure la photographie et les ambitions personnelles de ces « nouveaux riches » congolais restent floues.

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