jeudi 21 février 2013

Cuvette-Ouest : la « Municipalisation accélérée » ne s’est pas arrêtée


Le ministre Jean-Jacques Bouya est un travailleur infatigable. Au moment où les mauvaises langues soutiennent que la majorité des travaux de la Municipalisation de 2011 accélérée ont été inachevés, lui se rend sur le terrain pour rappeler aux Congolais qu’une municipalisation ne se fait pas en 2 ans ni en 4 ans. Il faut arrêter de trop parler pour ne rien dire de bon…
Jean-Jacques Bouya viste le stade d'Ewo-centre
La route Makoua-Etoumbi est presque finie. Des ponts ont été construits et des dalots de supports fin prêts. Il ne reste que quelques dizaines de kilomètres à bitumer et Etoumbi « La Belle sera raccordée à la Nationale 2 via Makoua et la rivière Mambili. Cette route sera importante, du fait qu’elle longe le parc national d’Odzala. C’est donc une plus-value pour le développement touristique national.

Tout au long de cet axe routier, des dizaines de villages ont été équipes de nouveaux puits de forage d’eau potable et des écoles.
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Cuvette-Ouest : la « Municipalisation accélérée » ne s’est pas arrêtée



Etoumbi possèdera bientôt un hôpital moderne avec les équipements de la fine pointe de technologie. Une centrale électrique thermique est aussi prête pour alimenter toute la ville. Mais l’idéal serait que cette centrale soit raccordée, à moyen terme, par des sources d’énergies renouvelables.
À Ewo, le stade de football, avec une tribune moderne et une superbe pelouse, est fini et prêt à recevoir des rencontres du championnat de football. Là aussi c’est la jeunesse d’Ewo qui en sort bénéficiaire pour lutter contre l’oisiveté via les activités sportives.
Les environs de Makoua
C’est bien beau tout ça là, mais le développement des ressources humaines ne suit pas encore. Le Congo a besoin de créer des écoles de métiers dans les départements afin de former des cadres locaux compétents qui pourront gérer ces infrastructures. Il n’est pas normal, par exemple, qu’une grande ville comme Ouesso soit paralysée pendant une semaine à cause d’une panne de la turbine  de la centrale thermique. Il a fallu faire appel à un technicien de Brazzaville.

Cela n’est pas digne d’un État qui se respecte.
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