lundi 14 décembre 2015

Les dix villes les plus propres d’Afrique


Notre article sur les 25 villes les plus sales du monde a été le sujet le plus populaire et commenté de nos visiteurs. Pour fermer le thème, Nous vous proposons un classement des dix villes les plus propres d’Afrique. Nous allons nous concentrer exclusivement sur l’Afrique parce que l’hygiène de nos villes devrait être notre principale préoccupation.
Welcome to Africa.
Cette étude se base,  d’une part, sur les classements mondiaux des villes où il fait bon vivre, que des grandes agences de développement international publient régulièrement. D’autres parts, nous avons tenu en compte les études des agences de tourisme international et des bloggeurs sur les voyages. 
C’est un classement élaboré sur la base de critères de salubrité (la propreté des rues, des marchés publics et des toilettes publiques accessibles à tous), mais aussi écologiques (disponibilité et qualité de l’eau, gestion des déchets, présence des grandes aires vertes où l’on peut se reposer ou se promener sous l’ombre des arbres. Pour cette étude, nous ne considérons que les villes qui comptent 100 milles habitants ou plus.
Qu'elle est belle l'Afrique !

Voici notre TOP 10 des villes les plus propres d’Afrique.


        1.  Bloemfontein (Afrique du Sud)

Le centre du rugby sud-africain, est la ville la plus européenne de l’Afrique. Sa population est majoritairement blanche et afrikaner. 

Un parque du centre-ville de Bloemfontein
La propreté des rues de la ville et ses infrastructures sanitaires rappellent aux visiteurs une ville typique hollandaise, allemande ou américaine. Le transport public est aussi confortable, surtout son réseau de train dense et ses gares bien entretenues.

        2 Windhoek(Namibie)

Disons-le sans embûches : la Namibie est le pays le plus propre et organisé de l’Afrique. Dans ce pays africain, qui n’appartient pas aux africains, il n’y pas de coupures de courant, les routes sont en bon état, l’approvisionnement en eau potable fonctionne correctement, les embouteillages sont presque inexistants et la verdure autour des villes est superbe. 
Windhoek
Le centre-ville de Windhoek
 C’est dans ce contexte exceptionnel qu’il faut rendre honneur à Windhoek, sa capitale. Windhoek est l’une des villes les plus propres, l’une des mieux urbanisées et l’une des plus belles du monde. Elle est située sur une vallée montagneuse coincée entre deux chaînes de montagnes. 


L'avenue de l'Independance à Windhoek.

C’est une ville aux jardins et aux arbres bien entretenus, avec des avenues à quatre et six voies, des centres commerciaux modernes et certaines des personnes les plus accueillantes de la terre. Le transport en commun est impeccable.


          3. Victoria(Seychelles)

Les dix villes les plus propres d’Afrique
Le Big Ben Place de Victoria

La capitale de l’archipel des Seychelles reste encore dans l’ombre de l’image des belles plages de sable blanc qui vient à l’esprit des touristes. Pourtant, elle a beaucoup plus d’autres surprises comme la propreté de ses rues, parcs et la qualité de l’air. 

          4.  Rabat(Maroc)

La ville du Roi est une superbe agglomération, très propre et doté d’infrastructures sanitaires respectables. Sa force c’est son centre-ville, avec ses rues entretenues de manière impeccable. 

Rabat, Les dix villes les plus propres d’Afrique
Une promenade du centre-ville de Rabat.
Les transports en commun sont excellents et les trains qui relient Rabat aux autres grandes villes du pays (Casablanca et Marrakech) sont confortables. Les restaurants sont propres, avec un service professionnel et à la mesure de la clientèle. Rabat, c’est le miroir même du savoir-faire marocain.

          5.  Port-Louis (Maurices) 


Le paradis existe et il se trouve sur terre, à l’Île Maurice, à Port-Louis. C’est une ville-capitale propre, dotée des infrastructures d’usage publique (Toilettes, marchés, stades des sports…) en très bon état. 
Port-Louis
Une aire de repos, au bord de la mer, à Port-Louis.
Le ramassage des ordures et le réseau des bus du transport public est d'une efficacité inégalée. En bonus pour les visiteurs, sept femmes sur dix que vous croisez sur le trottoir des piétons est charmante.
À suivre...

Les dix villes les plus propres d’Afrique (SUITE)

Kigali

        6. Kigali (Rwanda)

       En quittant l’aéroport international de Kigali, il y’a une certitude qui vous frappe : la propreté de la ville. Les avenues et boulevards à deux sens, avec entre eux du gazon et des arbustes aux feuillages majestueux, émerveillent par leur beauté. La plupart des grands carrefours ont connu des aménagements particuliers, avec des mini parcs gazonnés que les populations, une fois tous les deux ou trois jours, viennent entretenir en arrosant et en taillant le gazon.       
Une avenue du centre-ville de Kigali.
       Le transport en commun n’est pas encore trop développé, mais on peut s’y déplacer sans trop de difficultés pour un pays classé comme l'un des plus pauvres du monde.

7      7. Bizerte (Tunisie)

        Bizerte n’est plus la rayonnante perle qui faisait la fierté du régime de Ben Ali, mais elle reste encore l’une des plus belles et propres villes d’Afrique. Ses rues sont larges, avec une circulation de voitures bien organisée. Le transport en commun dans le centre-ville est assuré par des mini bus et des taxis. 
        
La cité antique de Bizerte regarde vers les côtes italiennes.
       Les restaurants et centres commerciaux sont dotés d’infrastructures sanitaires propres et accessibles à tout le monde. À Bizerte, on peut se reposer tranquillement au bord de la mer et voir le temps s’arrêter.

        8. Le Cap (Afrique du Sud)

       
Le Cap, Afrique du sud, Les dix villes les plus propres d’Afrique
Le Cap-Town
       Le Cap est certainement la ville la plus intéressante d’Afrique du Sud, non seulement parce qu’elle est beaucoup moins dangereuse que ses sœurs rivales telle que Johannesburg, Durban, Port-Élisabeth, mais aussi parce que son cadre architectural et sa propreté unique (hors mis les townships noirs) forcent l'admiration.

Un quartier musulman du Cap.

       9. Accra(Ghana)

       La capitale du Ghana est sans doute la mégapole la plus propre de l’Afrique du sud du Sahara. Les rues toujours bondées, mais propres. Les restaurants et les commerces sont dotés de toilettes propres et accessibles aux clients.       
Accra, Les dix villes les plus propres d’Afrique
La Cour Suprême du Ghana à Accra.
       On y trouve aussi dans la rue, des toilettes privées, pour dépannage du grand publique bien que de très modeste qualité. Le problème d’Accra c’est la pollution de l’air et la trop grande concentration des véhicules qui occasionnent un lourd trafique presque 24/24h. C'est une ville qui ne dort jamais.

1      10. Yaoundé(Cameroun)

       La capitale du Cameroun n'a que deux péchés mignons : l’insécurité et sa poussière rougeâtre. 
Miss Cameroun
Yaoundé est le centre nerveux de la beauté noire.
       Si l’homme pouvait apporter son génie pour trouver une solution à ces deux épines, Yaoundé deviendra la capitale la plus belle, la plus propre et la plus agréable à vivre de l’Afrique noire. 
Yaoundé
Le centre des affaires de Yaoundé
        Mais surtout noubliez pas, les femmes de Yaoundé sont toutes belles à vous couper le souffle.

mercredi 25 novembre 2015

Congo-Brazzaville/L’Après-Claude Leroy : continuer ou tout reconstruire ?


Tout juste après avoir qualifié le Congo pour le 3e tour des éliminatoires du Mondial-2018, le sélectionneur Claude Le Roy a annoncé son départ. Toutefois, c’était un secret de polichinelle que la partie congolaise voulait déjà tourner la page, à un peu plus de trois semaines de la fin de son contrat. 

Un mois plutôt, aucune des deux parties n’avait manifesté l’intérêt de continuer dans le projet. Il fallait donc vite se séparer et trouver un sélectionneur pour continuer ce double projet ambitieux, qui en plus du Mondial 2018, doit nous qualifier pour la Can 2017. Le sujet de cet article est de débattre sur l’héritage légué par le technicien français : doit-on continuer  ce que Leroy faisait, ou bien tout repartir de nouveau?

Avant de répondre à cette question, révisons d’abord son bilan pendant ses deux ans passés à la tête de la sélection nationale du Congo et la sélection des moins des 23 ans.

Le Capi Prince Oniangue jubile après son but contre le Gabon à la Can 2015.

Bilan comptable en chiffres :

·         Matchs gagnés : 13
·         Matchs perdus : 14
·         Matchs nuls : 4
·         Buts marqués : 41
·         Buts encaissés : 41


Missions et objectifs :

·         Qualification à la Can 2015: (Objectif atteint seulement grâce à la disqualification du Rwanda pour fraude).

·         Jeux Africains 2015 avec les U23-Médaille: (Non atteint).

·         Qualification à la Can U23-2015: (Non atteint).

Après le bilan en chiffres, nous avons aussi le bilan qualitatif qui porte sur l’amélioration du niveau technique du football congolais. Sans oublier le développement des jeunes talents. Mais comme on peut le constater, le bilan en chiffres est moyen avec un balancement dans les couples victoires/défaites et Buts pour/Buts contre. Les objectifs n’ont pas globalement été atteints.

Thievy Bifouma, diables rouges
Thievy Bifouma est la star montante du football congolais.
Le bilan qualitatif aussi n'est pas fameux, car Claude Leroy avait pratiquement utilisé une rotation fixée au tour de 13 ou 14 joueurs en deux ans. Il n'y a pas eu de nouveau talent découvert ni développé. Même si le technicien a beaucoup fait les éloges du talent des joueurs locaux Sagesse Babelé, Kounkou Moïse et Merveille Ndocky, ces joueurs n'ont pas encore produit des prestations à la hauteur des attentes. Pendant le tournoi de football des Jeux Africains 2015, ils ont tous les 3 montré des insuffisances techniques et physiques pour cette catégorie des moins de 23 ans.

L’apport technique de Claude Leroy dans le jeu a été indéniable par contre. On a vu qu'avec sa présence sur le banc, le Congo a pu frapper fort. Des adversaires redoutables à domicile comme le Nigeria, le Soudan et l'Éthiopie ont subi la loi du "diable" rouge. La belle prestation à la Can 2015 sont aussi à créditer dans son apport. Mais c’est surtout le fait que l’on a pu inscrire 8 buts en deux matchs à l’extérieur de suite, face à la Guinée Bissau et l’Éthiopie, qui marque un profond changement. Cependant, le revers de médaille est que le Congo avec Claude Leroy encaisse autant de buts qu’il en fait. C’est le principal défi qui attend le nouveau candidat à la succession.

Hervé Renard est très convoité par le Congo.
La Fecofoot et le ministre des sports, Léon Alfred Opimbat(très impliqué dans ce dossier), devraient prendre le temps d’analyser cette question avant de s’embarquer à la va-tout avec un nouvel entraîneur. Il est de notoriété publique que les congolais adorent faire le choix de l’effet médiatique plutôt que d’adopter la bonne méthode qui conduit aux solutions durables. Le Congolais aime quand la presse internationale lui fait de la publicité même quand il ne la mérite pas. Voilà pourquoi les rumeurs qui annoncent les tractations en cours pour piocher un gros nom français du football sont crédibles. En effet, l'on parle de Hervé Renard, Roger Lemaire ou Patrice Carteron...Les rumeurs les plus folles avancent même que Raymond Domenech aurait été aperçu à Brazzaville.

Le Congo attend le retour de son grand attaquant Fodé Doré.

Pourtant on a bien vu qu’avec le célèbre sélectionneur Claude Leroy, le bilan global a été décevant. Nous souhaitons que cette fois-ci les choses se fassent avec plus de sagesse et de critères. Contacter un gros nom est bien souvent lié avec une forte personnalité du candidat. Nous avons déjà connu bien des ennuis avec Claude Leroy à cause de sa forte personnalité, réputée comme trop conservatrice, qui n’admet jamais son erreur et ne corrige pas ce qui va mal. En plus, un célèbre entraîneur aura tendance à vouloir tout changer et reprendre avec son propre système. Hors la sélection congolaise est déjà sur le bon chemin. Elle marque beaucoup, au délire de ses supporteurs, il faut seulement trouver une réponse à la médiocrité défensive.

Pour y parvenir, on a seulement besoin d’un entraîneur sérieux, de préférence jeune (car l’équipe est plein de jeunes joueurs inexpérimentés), ouvert d’esprit et à toute option de choix tactique. Cet entraîneur devrait cocher sur papier qu’il accepte de résider au Congo et de faire le suivi des joueurs locaux susceptibles d’intégrer l’équipe nationale.

Nous n'avons pas besoin de tout reprendre à zéro, car nous avons déjà trouvé la formule de la victoire. Le noyau de l’équipe sera bâti autour de la jeune vedette Thievy Bifouma Koulossa. À ses côtés, il pourra s’appuyer sur ses lieutenants Fodé Doré, Delvin Ndinga, Fabrice Ondama, Francis Nganga et le tout puissant capitaine Prince Oniangué.

Par ailleurs, il y’a quelques valeurs sûres qui n’ont pas vraiment bénéficié de la confiance de Claude Leroy, malgré leurs potentiels techniques largement au-dessus de la moyenne du groupe. Il s’agit de l’ailier gauche Chris Malonga, de l’avant-centre Dominique Malonga et du dépositaire, en l’occurrence, le « Bombardier » Hardy Binguila.

L'attaquant dribbleur Chris Malonga Ntsayi.
Voilà en principe ceux qui devraient constituer l’ossature de l’équipe pour continuer les éliminatoires. Maintenant quitte au nouvel entraîneur de compléter le reste, en essayant de résoudre la problématique du nombre de buts encaissés élevé.

Pour ce dernier point, il serait important de rappeler le géant Christopher Samba. C’est vrai que ça n’a jamais été le grand amour entre le milieu du football congolais et le joueur, mais il faut trouver une solution définitive à ce vieux conflit. Samba apportera plus de présence physique et de la voix dans cette fragile défense. Si tous ces conflits émotionnels sont résolus, nous pourrions affirmer que même un entraîneur africain ou local pourrait entraîner cette équipe avec des meilleurs résultats que ceux de Claude Leroy.