samedi 18 août 2012

SERGE IBAKA PROLONGE POUR 4 ANS


Le Congolais Serge Ibaka et Oklahoma City vont continuer à fêter ensemble.
L'ailier fort espagnol, d’origine congolaise, Serge Ibaka a prolongé son contrat avec la franchise de l'Oklahoma City, a annoncé son manageur général Sam Presti samedi.
SERGE a.k.a AIR CONGO

Selon la chaîne de télévision sportive ESPN, Ibaka, meilleur contreur de NBA la saison passée, touchera 48 millions de dollars au total, soit un salaire annuel de 12 millions de dollars.
Ibaka vient de compléter sa troisième saison avec le Thunder, finaliste NBA la saison passée, avec des statistiques en moyenne de 9,5 points, 7,5 rebonds et 3,6 contres. Considéré comme un expert défensif Made in NBA, Ibaka aurait pu opter pour l’option de devenir agent libre sous restriction l’été prochain. Mais il a choisi la continuité et la garantie financière d’un Tiens voici un mille, plutôt que Deux mille je t’en donnerai demain.
Serge Ibaka aime dépenser son argent dans la sape(Société des ambianceurs et des personnes élégantes).

Avec cette belle transaction, Oklahama City s’assure la continuité de trois vedettes parmi les quatre de son noyau prometteur (Kevin Durant, Russel Wesbrook et Serge Ibaka). Il reste à voir si la franchise, qui évolue dans l’un des plus petits  marchés des États-Unis, aura assez de ressources pour retenir James Harden(la quatrième vedette), lui aussi en passe de devenir agent libre sous restriction la prochaine saison.
Serge Ibaka devient ainsi l’athlète congolais le plus riche de l’histoire, et ceux,  en incluant des athlètes de double origine comme le tennisman Jo-Wilfrid Tsonga, les footballeurs Yan M’Vila, Christopher Samba ou même Stevn Nzonzi.
D’ailleurs, sans risque de nous tromper, nous devrions dire qu’il est devenu le Congolais le plus riche de l’histoire, qui a fait fortune de sa propre sueur.

Ibaka est entré dans le cercle fermé des multimillionnaires en dollars
Il n’y a pas beaucoup de Congolais de Brazzaville qui peuvent se targuer de gagner 12 millions $ par an avec la sueur de leur front, même le président Denis Sassou Nguesso, qui gagne des millions sans transpirer, ne nous dira pas le contraire.


Coupe de la Confédération : AC léopard a tenu en échec le Djoliba AC du Mali

En match comptant pour la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération, l’AC léopard du Congo a tenu en échec le Djoliba AC du Mali (1-1), à Bamako.
Le but des «Fauves » du Niari  a été inscrit très tôt par l’insaisissable, Bhebey Ndey Rudy Guelord, son capitaine dès la 5e de la rencontre.
Éric Niemba, de l'AC Léopard plane, pour reprendre le ballon.

Les locaux sont revenus au score vers la fin du match, avec un but acquis dans l’agonie et la souffrance. L’essentiel pour eux qu’ils s’en tirent au moins avec un point sauvé pour conserver la tête du groupe.

Voici la vidéo sur le but de Bhebey Ndey :

vendredi 17 août 2012

La fête nationale du Congo en images(SUITE)

La parade des sapeurs(les personnes élégantes)
Héliport de Kinkala
Des sièges administratif en construction à Kinkala
Une voirie bitumée de Kinkala
Le nouveau stade omnisport de Kinkala
Diables-Noirs, vainqueurs de la coupe du Congo(1-0) face à l'AC Léopard de Dolisie.




C’est magnifique de voir, en tout état de cause, que la fête nationale qui s’est déroulée à Kinkala pendant plusieurs jours, entre le 11 et le 15 août, ait suscité tant d’émotion et de passions auprès des populations de la localité et du Pool en général. Cependant, le côté triste de la chose est qu’une fois les lumières de la fête se sont éteints,  Kinkala retrouve sa solitude, sa galère et son oisiveté.

C’est dommage qu’au Congo, la joie de faire la fête, la joie de vivre est conditionnée par la volonté des hommes politiques. Lorsqu’il n’y a pas d’activités politiques, pas de campagne électorale ni de descente parlementaire, la vie est moribonde dans les départements du Congo. Il n’y a simplement rien à faire là-bas, parce que l’élite congolaise n’a pas su créer une culture de loisir au Congo. Il n’y a pas de salles de spectacles, pas de cinéma, pas de plages publiques, pas de campings, pas de rencontres sportives…Le vocabulaire du carnaval n’existe pas au Congo.

Un pays où il fait beau vivre ne devrait pas se caractériser uniquement sur un monde bipolaire où l’on trouve, d’une part, une vieille classe de politiques pas prêts à aller à la retraite, et d’autre part une jeunesse qui a trouvé dans le débit de boissons alcoolisées, le signe de la prospérité.

Un pays où il fait beau vivre est celui qui offre la possibilité à chaque citoyen le droit de s’épanouir. C’est-à-dire que l’amateur de séances de prières trouve des églises de réveil à son goût pour se ressourcer; que l’amateur des Night-Clubs trouve des lieux intéressant dans sa ville où trouver des belles nanas et des beaux mecs; que celui qui veut faire la politique aille assister aux assemblées.

Le fan du football doit être capable de se rendre au stade, s’il le souhaite, pour suivre un match de championnat. Ceux qui adorent la nature, la plage aussi doivent y trouver leur compte via des parcs et plages aménagés pour le public.

C’est le dynamisme d’une ville et de ses habitants qui devraient conditionner la vie agréable et non la politique.

La fête nationale du Congo en images(SUITE)

Le président Sassou à côté de son Chef d'État major, le Général Mondjo
Les dames de la force de protection des eaux et forêts

Yayi Boni, Président du Bénin.
Forces para-militaires des eaux et forêts
Les élèves-officiers de l'académie Marien Ngouabi
La société civile y était aussi....


Les Kimbanguistes, toujours aussi élégants.
Les jeunes du mouvement gymnique ont contribué à la fête de Kinkala.

La fête nationale du Congo en images


Le défilé militaire et civil marquant le 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo s’est déroulé le 15 août à Kinkala, chef-lieu du département du Pool.
Le Président Sassou parade avant le défilé des troupes.

Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et son épouse ; les membres du parlement et du gouvernement ; le président du Benin, Yayi Boni, les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques ; les présidents des institutions constitutionnelles ; ainsi que de nombreuses autres personnalités nationales et étrangères, ont assisté avec joie à ce défilé.


Le défilé militaire a été marqué par le passage de toutes les composantes, à commencer par la musique principale des FAC, le drapeau, le corps d’apparat et d’honneur.

Les hélicoptères de guerre et les mirages, volant à basse altitude, ont été très applaudis.

Unité féminine du ministère de l'interieur

La gendarmerie nationale du Congo

lundi 13 août 2012

Kinkala est enfin prête à célébrer la fête nationale du Congo


Kinkala, la ville du mythique André Grégoir Matsoua , un agitateur messianique qui tenta de se soulever contre l’autorité coloniale française et mort déporté en 1942 au Tchad, s’est refait une peau neuve pour accueillir les 52e festivités tournantes de l’indépendance du Congo qui se tiendra le 15 août.
Il y’ avaient beaucoup de doutes sur la capacité des cadres et habitants de Kinkala â être prêt pour le grand rendez-vous, mais le scepticisme a laissé place au sourire et à la légendaire hospitalité du peuple Lari (habitants autochtones de la ville).
La relève de Kinkala

Kinkala est le chef-lieu de la région du pool. C’est une ville bordée de collines verdoyantes qui est située à 45km de Brazzaville, à 1h30 de voiture sur une route construite, selon les règles de l’art, par une société allemande (financée par l’Union Européenne).
La route Brazzaville-Kinkala
Le gouvernement congolais a fait construire plusieurs infrastructures de base afin de permettre aux Congolais de tout bord d’y aller pour célébrer la fête nationale le 15 août prochain. Parmi ces infrastructures, nous pouvons citer l’héliport et le pavillon présidentiel qui sont  déjà achevés, de même, la résidence du chef de l’État, les logements des hautes personnalités et le stade de Kinkala aussi sont prêt.
Le stade de Kinkala(en construction).
C’est même dans ce stade flambant neuf que se tiendra la finale de la Coupe du Congo entre les Diables-Noirs de Brazzaville et l’AC Léopard de Dolisie. Cette finale se jouera devant le président de la république.
Signalons également que le boulevard où se déroulera le défilé civil et militaire, ainsi que de quelques voiries urbaines, sont aussi fin prêts.
Une magnifique rivière traversant le village de Maty, à quelques encablures de Kinkala.
La complexité du relief de la ville, dominé par des collines et vallées, rendant plus délicate la réalisation des travaux de construction des bâtiments et des voiries,  n’a pas découragé les opérateurs des travaux à parvenir à métamorphoser Kinkala en quelques mois.

Ces travaux de modernisation du Pool, notamment de Kinkala, intègrent la politique de « municipalisation accélérée » instituée en 2004 par le gouvernement congolais pour le développement de chaque département devant abriter de façon rotative la fête nationale congolaise.
Matoumbou, le quartier le plus propre de Kinkala
Denis Sassou Nguesso vient d’annoncer hier, à l’occasion du message à la nation, que c’est Sibiti(Lekoumou) qui abritera les festivités du 53ème anniversaire de l'indépendance, le 15 août 2014 après Djambala(2013).
Disons que c’est un programme intéressant, dans la mesure où il contribue, par tour de rôle, à équiper les départements des infrastructures de base. Mais la grande limitation à ce problème vient du fait que la construction de ces ouvrages ne s’accompagnent du volet ressources humaines, ce qui limite l’impact des ouvrages qui deviennent très vite des éléphants blancs, lorsqu’ils ne sont pas surexploités.

On aurait dû associer à chaque projet d’infrastructure, un volet de développement des compétences et des ressources humaines. Prenons l’exemple du nouveau stade moderne de football de Kinkala avec 7 000 places assises, on a un peu mis la charrue avant les bœufs dans la mesure où il n’existe pas une équipe de football d’élite dans cette localité.
Le safou du Pool est l'un des meilleurs du Congo.
Si on veut construire un stade de foot à 8 millions de dollars, l’on devrait allouer au moins une somme de 2 millions $ pour construire un centre de formation pour footballeurs, entraineurs et arbitres, en plus de cela accorder des subventions pour créer et encourager une ligue regionale de football, qui fera en sorte que ce nouveau stade devéloppe une culture de loisirs dans la localité.
 Cette culture de loisir est ce qui stimulera les jeunes athlètes à s’efforcer de donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’atteindre le haut rendement.


dimanche 12 août 2012

JO 2012 : Nos médaillés des Jeux.


Les rideaux des Jeux Olympiques de Londres se sont baissés avec les derniers jeux et la cérémonie de clôture de cet-après midi.
Voici un resumé de la prestation des athlètes qui nous interessent:
CUBA
La délégation cubaine a terminé en 15e position du tableau des médailles avec 14 médailles, dont 5 en Or, 3 en Argent et 6 en Bronze.
Les Champions Olympiques cubains furent le tireur rapide Leuris Pupo(pistolet), la judoka Idalys Ortiz, le lutteur Mijain Lopez « El Gladiador » et les boxeurs Roniel Iglesias y Robeisy Ramírez.
Le boxeur cubain Robeisy Ramírez, natif de Cienfuegos.
C’est une amélioration par rapport aux Jeux de Pékin 2008 où Cuba avait terminé 28e, avec deux médailles d’Or, 11 en argent et la même quantité en bronze que 2012.

CANADA

Le Canada aura été le pays des médailles de bronze lors de ce jeu. Avec un total de 18 médailles, soit une médaille d’or, 5 argent et 12 en bronze, le Canada a terminé 13e au classement des pays, ce qui est une petite déception vu que l'objectif affiché avant les Jeux était le 12e échelon.
La trampoliniste Rosie MacLennan a été la seule Championne Olympique du Canada à Londres. C’est la pire récolte de médailles d'or aux Jeux Olympiques d'été depuis ceux de 1976, à Montréal, où le Canada n’avait récolté aucune médaille d’or, endossant avec lui ce triste record.
Rosie MacLennan, unique médaillée d'or pour le Canada à Londres.

Le gouvernement fédéral devrait faire plus d’efforts pour encourager les athlètes par le biais de programmes de subventions et des bourses. Il n’est pas normal que le sport soit encore à un niveau amateur dans un pays aux ressources si immenses.

Nous avons les infrastructures, nous avons le savoir, avec les nombreux programmes de sports existants dans le pays, mais ce qu’il reste à faire est de créer une véritable culture des sports.
Le premier ministre, Stephen Harper, devrait délier le cordon de la bourse pour augmenter le revenu des sportifs, afin de les motiver dans leurs préparations et objectifs.
CONGO –ZOBA
La nageuse congolaise Aminata Aboubacar
Les États-Unis ont comme prévu conservé leur titre de champion olympique de basketball, mais ils ont eu à s'employer pour écarter l'Espagne du Congolais, naturalisé Espagnol, Serge Ibaka (107-100) en finale ce dimanche à Londres.
Même si le Congo, comme toujours, est passé inaperçu lors de ce grand évènement sportif mondial, deux de ses fils ont quand même fait honneur.
Serge Ibaka(à droite) et Pau Gasol ont remporté la médaille d'argent au basket pour l'Espagne.
Serge Ibaka n’a pas beaucoup joué lors de cette finale, mais peut se réjouir d’avoir énormément contribué à l’obtention de la médaille d’argent de l’Espagne durant le tournoi du basketball.
Le tennisman Jo-Wilfrid Tsonga a remporté la médaille d’argent en double avec Michael Lodra pour le compte de la France.

Michael Llodra et Jo-Wilfried Tsonga, médaillés d'argent à Londres en double (Photo Stefan Wermuth. Reuters)
Le Congo-Brazzaville a pris part à ces jeux plus en qualité de touriste que de compétiteur. Avec une délégation totale de 29 accompagnateurs, dont à peine sept athlètes, on ne pouvait pas espérer mieux.

Lorène Bazolo est la seule à avoir passée le tour préliminaire dans sa discipline (100 m.), le reste a plié bagage dès la première journée des compétitions.

Lorène Bazolo avait remporté le heat # 3 du premier tour dans les 100m plat.
Le ministre des sports, Léon Alfred Opimbat, et Raymond Ibata, responsable du Comité Olympique Congolais, ont déclaré que ces Jeux leur a servi « d’apprentissage ».
Après plus de 50 ans d’existence comme nation, dévalorisant de voir des autorités nationales s’exprimer de la sorte alors qu’avec les potentialités que le dispose on aurait pu faire mieux. On y va pour apprendre, On y va pour apprendre

Amina a été éliminée dès le premier tour dans les 50m.
Monsieur Opimbat, comment peut-on avoir du plaisir à apprendre, lorsque tout apprentissage doit être jalonné d'objectifs à atteindre?