vendredi 24 juin 2011

FIFA U-17 MEXICO 2011/LE CONGO OBTIENT SON TICKET POUR LES 1/8 FINALES


Mené au score 0-1 par la RDP Corée depuis la 14e, les Diables-Rouges Cadets ont su réagir en force pour égaliser et se qualifier pour les 1/8e de finale de la Coupe du Monde de Mexico 2011, dans un match déconseillé pour les cardiaques. Le match s’est joué au stade de Morelia ce vendredi 24 juin.

Le but congolais a été inscrit à la 75e grâce à Crist Nkounkou qui a repris splendidement de la tête un centre parfait délivré par Hardy Binguila. Le Congo termine donc second du groupe avec 4 pts, derrière le Mexique, qui a battu les Pays-Bas(3-2), avec le pointage parfait de 9 pts.

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Bel Epako, miraculé et sur motivé


Au terme du Championnat d’Afrique U-17 en janvier dernier, le moral était au beau fixe pour l’attaquant congolais Bel Epako : il terminait co-meilleur buteur du tournoi et son équipe se qualifiait pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2011. Tous les indicateurs étaient au vert en vue de l'épreuve mondialiste au Mexique. Mais voilà qu’au mois de mars, le joueur a contracté une pneumopathie qui a bien failli lui coûter la vie.

jeudi 23 juin 2011

La pêche, un secteur stratégique en développement en République du Congo(suite)


(suite)


Utilisation des captures

La République du Congo est parmi les grands consommateurs de poisson dans le monde. Les captures issues du sous-secteur maritime ou continental sont destinées, d'une manière générale, à la consommation humaine directe au niveau local. Cela devrait être un vecteur de développement économique du marché local. L’État congolais devrait en profiter pour subventionner ce secteur en accordant des crédits aux petits exploitants et même en rachetant leurs productions afin de les redistribuer sur le marché local.


Pêche sur l'Oubangui
Le poisson ne peut jamais trainer au Congo, malgré la différence de façon de le consommer chez nous. En effet, il existe une grande disparité concernant les habitudes alimentaires, sur la consommation de poisson entre les populations des régions côtières et riveraines et celles situées à l'intérieur du pays.

Les populations des régions côtières et riveraines ont tendance à consommer du poisson à l'état frais tandis que celles de l'intérieur, du poisson congelé, fumé, salé séché ou frais.



Les captures issues de la pêche maritime industrielle, sont distribuées fraîches ou congelées. La plupart des sociétés de Pêche industrielle et certains commerçants privés disposent des infrastructures pour la conservation du poisson. Ces infrastructures sont disséminées dans les grands centres de consommation tels que Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi.

La distribution du poisson s'effectue principalement par chemin de fer, par route et parfois par avion-cargo pour les crevettes.

Les captures de la pêche maritime artisanale et celles de la pêche continentale par contre, ne jouissent pas des mêmes avantages que ceux de la pêche maritime industrielle, puissent qu’elles ne disposent pas d'infrastructures de conservation en froid appropriés.

Elles sont pour la plupart distribuées sous forme de poissons fumés, salé-séchés, frais et parfois à l'état vivant (cas du poisson en provenance du nord Congo); 70 pour cent des captures sont transformées (fumage et salage) pour le consommer avec du saka-saka ou d’autres sauces locales.


Le fleuve Congo demeure le principal axe d'évacuation de poisson d'eau douce provenant des régions enclavées du nord Congo. Ces captures sont, en grande majorité, débarquées à Brazzaville avant d'être évacuées vers les autres centres de consommation.

Pour faire face à la demande du marché local, le Congo a importé, pour l'an 2005, 22.984 tonnes de poisson dont 17.553 tonnes de poisson congelé (en équivalent frais). Mais nous osons croire que si le gouvernement réussi le pari de l’énergie électrique en abondance pour tous, le Congo n’importera plus du poisson car l’industrialisation et la conservation des poissons seront en hausse.

Les crevettes traitées, congelées et emballées dans les bateaux usine, en mer, sont exportées en quasi-totalité vers les marchés de l'Union Européenne et d'Asie.

Il sied de noter, qu'une quantité importante de poisson des eaux intérieures et est exportée de manière informelle vers la plupart des pays limitrophes. Les crevettes d’eau douce de la vallée du Niari sont exclusivement réservées au marché de Kinshasa.


Partenariat avec la FAO et les pays étrangers

Afin d’intensifier ce secteur vitale pour la sécurité alimentaire du pays, le gouvernement avait déjà signé des accords de coopération avec la Namibie. Aujourd’hui le gouvernement étudie un programme de gestion durable de la pêche avec la FAO. Un projet de construction de chantier d'armement de pêche, basé à Pointe-Noire est également à l’étude.

La pêche sportive

Une autre activité florissante pour l’industrie de la pêche au Congo est la pêche sportive. Le fleuve Congo permet aux initiatives privées comme celle du Tigerfish Goliath de mettre en valeur le potentiel halieutique congolais en réalisant plusieurs camps sportifs et culturels reliés à la pêche. Lors de ces camps, l’on peut atteindre des captures ayant des poids allant jusqu'à 70 kg ou.


Il n'y a que dans le fleuve Congo que l'on peut trouver ce poisson avec de pareils poids. Le plus gros Tigerfish capturé à l'heure actuelle au TIGERFISH'S CAMP est de 56 kg

Pêche industrielle : un projet de développement de chantier d'armement à Pointe-Noire

Il y a au Congo une dizaine d’armements de pêche avec une trentaine de navires de pêche industrielle et six cents embarcations de pêche artisanale. Le secteur de la pêche contribue à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des finances publiques, car plusieurs familles dépendent des activités de pêche maritime et continentale. Afin d’accroître ce secteur, un projet de chantier d’armement de pêche, basé à Pointe-Noire et de grande chambre froide à Oyo qui permettrait de fournir du poisson frais à toute la région.

Des bateaux du type vietnamiens seront bientôt construits à Brazzaville.


PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT

Le rétrécissement de la zone de pêche au niveau maritime, suite à l'extension des champs pétrolifères off-shore, constitue, certes, un facteur limitant, mais pas un frein au développement de ce secteur. Les possibilités de développement y existent encore, tant pour la pêche industrielle, la pêche artisanale que pour la pêche et l'aquaculture continentales. Ces possibilités sont conditionnées par le bon vouloir des pouvoirs publics de faire bouger les choses.



Parmi ces possibilités on note:

• la mise en place des infrastructures de conservation de poisson dans les différents centres de collecte de poisson, tant au niveau continental qu'au niveau maritime artisanal, quoique cela exige un investissement important. Cette action constitue un levier au développement du sous-secteur artisanal;

• la mise en fonctionnement effectif du laboratoire d’analyses sensorielles acquis à Pointe noire grâce à un financement de la FAO;

• l'appui à l'éclosion des organisations socioprofessionnelles qui auraient pour but, l'amélioration de la disponibilité des intrants de pêche et des pièces détachées dans le pays, à des coûts raisonnables;

• La mise en œuvre de nouvelles techniques qui permettraient d'exploiter les stocks de poisson des zones rocheuses, jusque-là inexploités;

• Le renforcement de la coopération multilatérale avec les Etats voisins en vue d'y obtenir des droits de pêche et, aussi bien, favoriser la politique de joint-venture;

• L'organisation et l'encadrement adéquat des pêcheurs artisans;

• L’exploitation rationnelle des stations piscicoles, qui devra permettre la mise à la disposition des pisciculteurs paysans, des alevins et une formation conséquente.

• L’exploitation aquacole de certaines espèces marines très appréciées (moules, huîtres, crevettes).


LA RECHERCHE


La recherche halieutique au Congo est pratiquée:

Au niveau de la pêche maritime

Le centre ORSTOM, de Pointe-Noire, devenu IRD maintient, un programme restreint sur le suivi socio-économique de la pêche artisanale. Il abrite le laboratoire d’analyses sensorielles qui n’est pas encore fonctionnel.

Au niveau des eaux intérieures

Le centre de recherche hydro biologique de Mossaka, situé dans la région de la Cuvette, a été créé en 1997. Il n’a connu un début de fonctionnement qu’en décembre 1999 suite à la nomination de son directeur. Le centre manque cependant de locaux fonctionnels et ne dispose pas d’un potentiel humain adéquat à cause de manque d’écoles de métier.


Les domaines de recherche visés comprennent la biologie, la technologie des engins de pêche, la technologie des produits de pêche et le Socio-économique.

Cadres Juridiques généraux

Jusqu’à ce jour, la pêche continentale et l’aquaculture congolaise ne sont régies par aucune loi. Seul l’arrêté du 28 février 1945 demeure en vigueur et fixe les dimensions minima des mailles des filets sur l’étendue du territoire national.

Un projet de loi sur la pêche et l’aquaculture continentales adopté depuis 2003 est en instance de promulgation.



Du côté de la pêche maritime, depuis le premier février 2000, il y a eu la promulgation de la loi 2-2000 qui porte organisation de la pêche maritime en République du Congo. Cette loi institue deux zones de pêche:

• Une zone réservée à la pêche artisanale. Elle est constituée des eaux salées et saumâtres des lagunes et des fleuves jusqu’à une distance de 6 miles marins.

• Une zone réservée à la pêche industrielle. Elle est comprise entre 6 miles marins et 200 miles marins.

Mais comme toujours, les politiques congolais fonctionnent au ralenti. Les congolais adorent les réunions, les ateliers, les séminaires de toute sorte pour des projets qui ne voient jamais le jour. Il est très important que les parlementaires congolais accélèrent le processus de promulgation d’une loi qui vise à protéger le secteur vital de la pêche au Congo. La pêche est le seul secteur économique hors pétrole, qui peut encore se targuer d’orgueil.

La pêche, un secteur stratégique en développement en République du Congo


Avec une consommation moyenne de poisson de 25 kilos par habitant chaque année, c’est-à-dire le taux le plus élevé des pays africains ouverts sur l’océan atlantique, le secteur de la pêche joue un rôle économique important au Congo, notamment en raison de sa contribution à l'autosuffisance alimentaire.

Le poisson fournit 41% des disponibilités de protéines animales du pays. L'industrie halieutique nationale joue aussi un rôle important dans l'emploi avec quelque 3000 personnes et le potentiel exploitable des eaux maritimes est estimé à 80.000 tonnes par an contre 1.000.000 tonnes pour les eaux continentales.


Les exportations de crevette permettent de faire rentrer les devises au pays. Celles-ci contribuent à réguler la balance de paiement du pays.

La structure et les caractéristiques de l’industrie de la pêche au Congo se caractérisent comme suit :

1 Pêche maritime

La pêche maritime Congolaise dispose d'un potentiel annuel exploitable de l'ordre de 70 000 à 100 000 tonnes, qui se répartit comme suit:

- 70.000 à 85.000 t/an de poissons pélagiques.

- 8 000 à 13.000 t/an de poissons démersaux. - 3 000 t/an de crustacés

Cette ressource multi spécifique est exploitée au niveau industriel et au niveau artisanal.



2 La pêche maritime industrielle

La pêche industrielle concerne les espèces démersales, pélagiques et les crustacés, destinés en grande partie au marché local. Les crustacés et quelques espèces démersales dites nobles sont destinés à l'exportation.

En l'an 2005, la pêche industrielle fonctionnait grâce à dix armements avec une flottille de vingt-neuf navires basés au port de Pointe-Noire, parmi lesquels on comptait:

- 3 sardiniers

- 22 chalutiers

- 4 crevettiers

Des chalutiers en bois, come celui-ci au Canada, doivent être construits.
Cette flottille était déjà en nette régression du point de vue du nombre, comparativement au cinq précédentes années. Malgré un contexte économique difficile, le rôle du sous-secteur de la pêche industrielle demeure non négligeable. Toutefois, l’aire de pêche connaît progressivement un rétrécissement avec le développement croissant de l'industrie pétrolière off-shore.

3 La pêche maritime artisanale

La pêche maritime artisanale se pratique à bord d'embarcations de deux types: Popo et Vili.

Le type Popo provient du Ghana avec une longueur de 14 mètres et une largeur de 1,5 m( équipage de 5 à 6 hommes). Ce type de pirogue peut contenir 120 à 140 caisses de poisson. Le poids d'une caisse variant entre 12 et 15 kg.


Des pêcheurs beninois de Pointe-Noire.
Le coût de cette pirogue est très élevé. Elle dispose d'une durée de vie allant de 15 à 20 ans, et, est propulsée par de moteurs Hors-Bord de 25 CV- 40 CV. Aujourd’hui il en existe environs 300 pirogues de ce type.

La pirogue de type Vili est monoxyle et de fabrication locale. Elle peut atteindre une longueur de 5 à 6 mètres et une largeur de 0,8 m. Cette pirogue compte un équipage de 2 à 3 personnes et dispose d'une capacité de 60 à 70 caisses de poisson par marée. Sa durée de vie avoisine 10 ans.



Le taux de motorisation de ce type de pirogue est de l'ordre de 15 pour cent. En 2005, on en dénombrait à peu près 1 093 pirogues de ce type.

Les embarcations de type Popo sont exploitées, pour la plupart, par les pêcheurs Béninois, Ghanéens et Togolais, tandis que les embarcations de type Vili sont exploitées par les autochtones.

Ces différentes pirogues opèrent le plus souvent à partir des plages situées aux alentours de la ville de Pointe-Noire et le long du littoral.


Pirogues et barques entassées le long de la plage à Pointe Noire.
Deux établissements Chinois utilisant des embarcations modernes équipées de chaluts manuels et de filets dormants participent aussi à la pêche artisanale dans les eaux Congolaises.

Les principales espèces les plus pêchées sont: les bars, les soles, les dorades roses, les dorades grises, les petits capitaines les sardinelles et les crevettes. Les outils les plus couramment utilisés sont: les filets maillant dérivants ou calés.

4 La Pêche continentale


Au niveau intérieur, la pêche est concentrée principalement dans deux grands bassins, notamment: le bassin du fleuve Congo et le bassin du Kouilou-Niari. Ces deux bassins disposent des fleuves et de leurs affluents, des rivières et des lacs.

Cette pêche est pratiquée dans tout le territoire à des échelles très variées, par des pêcheurs, pour la plupart démunis, et dont la situation a été aggravée par les inondations et les guerres de ces dernières années. Elle est plus active dans la Cuvette Congolaise, plus précisément à Mossaka(photo ci-dessous), où les potentialités biologiques sont de l'ordre de 100.000 tonnes par an.


Mossaka est le bassin des poissons de la cuvette congolaise.

La pêche continentale compte 13 200 pirogues monoxyles fabriquées localement ou provenant du Congo Démocratique. Elle est pratiquée à l'aide d'une diversité d'engins et de techniques de pêche tels que: les filets maillants dérivants ou calés de surface ou de fond; des lignes et des armes de choc.

Parmi les principales espèces capturées, on trouve le poisson tigre, localement appelé Mbenga(photo), une espèce très féroce et unique en son genre à cause de sa taille et l’étanchéité de ses dents.


Les bassins du Congo et du Kouilou-Niari semblent ne pas être pleinement exploités. Les contraintes majeures de ce secteur sont essentiellement l’éloignement et l’inorganisation des pêcheurs, l'enclavement des sites de pêche, le manque de matériel et d'engins de pêche performants (approvisionnement difficile, coût élevé), le manque d'installations de traitement du poisson après capture et de moyens de transports adéquats pour alimenter les centres urbains.



Ce bassin est très riche crevettes d’eau douce, avec un peu d’effort le gouvernement pourrait créer une zone économique de développement exclusivement réservé aux crevettes d’eau douce dans ce secteur. C’est l’exemple que la Côte d’Ivoire a suivi avec la ville portuaire de San Pedro qui ne fonctionne que pour l’activité de la filière du cacao.

5 Aquaculture

L'aquaculture bénéficie de conditions naturelles très favorables; toutefois, elle reste encore peu active. Les activités piscicoles au Congo ont démarré dans les années 50. La production était encore faible.



De 1981 à 1991, le secteur de l'aquaculture a bénéficié d'une assistance importante dans le cadre d'un projet PNUD/FAO. Dans la zone du projet, les rendements des pisciculteurs sont passés de l'ordre de 1 tonnes/ha/an en 1982 à 3,37 tonnes/ha/an en 1991.

Toutefois, faute de suivi, la production a chuté jusqu’à 25 tonnes actuellement, après avoir stagné autour de 250 tonnes entre 1989 et 1991.

Suite aux conflits récurrents de 1994,1997 et 1998 qui ont ruiné tous les efforts de relance de la pisciculture en zone périurbaine, la situation actuelle est caractérisée par la cession des stations piscicoles de l’état, à des acteurs privés, tandis que d’autres sont dans un programme de réhabilitation pour servir de centre d’appui technique.

Le programme spécial de la sécurité alimentaire (PSSA) a aussi récupéré certaines stations piscicoles pour des activités de démonstration en zone rurale.


La situation parmi les producteurs privés en zone rurale est désastreuse et caractérisée par:

• l’absence presque totale d’agents d’encadrement (vulgarisateurs);

• le manque d’intrants aquacoles appropriés: alevins de bonne souche, aliments performants, fertilisants organiques;

• l’absence de moyens roulants pour les structures d’encadrement.

Aussi un grand problème c’est l’absence d’une politique législative sur la gestion de la ressource halieutique. Dans la cuvette, par exemple, on pêche toute l’année sans laisser le temps aux espèces de se reproduire; ce qui fait que le poisson commence à se faire rare dans les eaux jadis poissonneuses de l’axe Mossaka-Loukolela-Liranga.

(à suivre)

lundi 20 juin 2011

Mexico 2011/Le Canada se fait corrigé par l’Uruguay 3-0

Un duel entre Sud-Américains et Nord-Américains était à l’affiche du second match du Groupe C. L’Uruguay, meilleure défense des six qualifiés de son continent, défiait un Canada qui n’avait rien à envier en la matière à son adversaire d’un jour. Ce match des défenses a finalement tourné à une démonstration offensive uruguayenne (3:0).