jeudi 2 juin 2011

CAN 2012 : C’est l’heure de la vérité ou jamais pour les Léopards de la RDC


Les léopards de la RDC sont tenus de battre absolument la modeste Île Maurice, afin de revenir enfoncer, un peu plus, le clou dans la pénible situation des lions du Cameroun. Une victoire avec un large score en terre mauricienne sera la bienvenue avant de recevoir le Cameroun au Congo.

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mercredi 1 juin 2011

Match nul france - Congo (2-2)


En guise de préparation de la coupe du monde des cadets, les joueurs du coach Eddie Hudansky disputaient ce mercredi à partir de 16h00 un match amical face à la France, à Auxerre. Ils ont concédé le match nul 2-2 après avoir été menés 2-0 très tôt dans le match.



Face à une équipe congolaise d'un bon niveau, selon les dires du sélectionneur tricolore Patrick Gonfalone, c'est l'attaquant du SM Caen Lenny Nangis qui inscrivait les deux buts tricolores dès les premières secondes (1ère), puis à la demi-heure de jeu.

Les Congolais sont revenus au score grâce aux buts de Tchibota "Mavis" et Ange Sitou. Ce dernier en est à son deuxième de suite, après celui marqué contre Auxerre U-19.

C’était un match de belle facture pour les poulains d’Hudansky, malgré le scandale des récentes défections qui a fragilisé l’équipe congolaise.

Au Mexique, les Diablotins joueront quelques matchs amicaux avec des clubs mexicains et probablement un autre contre l’Équateur(non confirmé).



Pour rappel, les Bleuets s'envoleront mardi prochain pour le Mexique, tandis que les Congolais s’en iront le lundi.

JO Londres 2012/ Bagayoko Mamadou:"Nous allons à Brazzaville pour gagner"


Le véloce latéral droit des Éléphants Olympiques  et du SK Slovan Bratislava (D1 Slovaque), Bagayoko Mamadou, a déclaré lors d'un entretien avec la presse ivoirienne, qu'ils allaient à Brazzaville pour gagner et attendre le match retour à Abidjan dans la sérénité.

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mardi 31 mai 2011

Les grands défis de l’agriculture congolaise


Le développement de l’agriculture au Congo passe par la mécanisation de la production agricole, le transport des produits et la maitrise des données d’exploitation agricole.


C’est ce dernier point que nous aborderons dans cet article, car nous estimons qu’il représente la hache de guerre à déterrer par les Congolais afin de finalement réussir le pari du développement du secteur agricole.


La filière du cacao ivoirien
Une meilleure organisation passe par l’étude des comportements, la culture et les habitudes de fonctionner des gens. Au Congo, comme dans la majorité des pays noirs, les gens ne sont pas habitués à la notion des grandes organisations. La mentalité individualiste et tribaliste des Congolais, en général, ne permet pas de développer des mégastructures de chaines de production agricoles et d’exploitation comme en Côte d’ivoire, par exemple, avec sa filière du cacao.


Le nouveau village agricole de Nkouo est déjà fonctionnel
Cependant, on peut très bien exploiter leur individualisme en les encadrant dans des petites exploitations agricoles familiales, afin d'améliorer le rendement de leurs productions  individuelles. Si on améliore les rendements individuels des petits exploitants, au final nous obtiendrons un niveau global de production alimentaire satisfaisant au niveau national. Le but ici est de réduire les dépenses liées à l’importation des produits alimentaires et, pourquoi pas, de devenir un pays exportateur de produits agricoles.


Une petite exploitation agricole canadienne.
Au Canada, par exemple, il existe un très grand nombre de petites exploitations agricoles qui, ensemble, contribuent de façon importante à la prospérité du pays. Ce qu’il faut faire c’est de commencer par faire un recensement spécifique dédié à l’agriculture au Congo, afin de recenser les petites exploitations et de détecter ceux qui désirent le devenir.


Une ferme de blé au Canada.
Avec ces chiffres, l’on peut ainsi élaborer des programmes de financement et de subventions aux agriculteurs. Il est important que le total des superficies agricoles et des stocks de l’ensemble des cultures et du bétail et de tout autre produit agricole au Congo soit mesuré.


À quoi serviraient les données d’un Recensement de l'agriculture au Congo?



• l'exploitant agricole, pour la prise de décisions quant à la production, à la mise en marché et à l'investissement;

• les groupes de producteurs agricoles, afin d'informer leurs membres des tendances et des changements au sein de l'industrie, de faire connaître le point de vue des exploitants aux législateurs et au public congolais;

• le gouvernement congolais, afin de prendre des décisions stratégiques concernant le crédit agricole, le soutien aux exploitations agricoles, le transport, les services de mise en marché et le commerce international;

• Le département des statistiques du Congo, afin de produire des estimations du secteur de l'agriculture;

• les entreprises, au moment de faire la mise en marché de produits et services, pour la prise de décisions liées à la production et aux investissements;

• les universitaires, qui effectuent des recherches sur le secteur agricole;

• les médias, afin de décrire le secteur agricole au peuple congolais.

Pour arriver à une telle approche, il faut d’abord disposer d'un véritable institut des statistiques nationales au Congo. Dans des pays organisés, on dédie un ministère spécifique pour ce département à cause de son importance stratégique.



Techniques de compostage


Avec le climat chaud et humide du Congo, l’on ne devrait pas avoir des problèmes pour former des petits exploitants agricoles dans le développement des matières compostables. Des matières comme les déchets de légumes, la tonte d’herbes fraîches, les llitières et excréments d'herbivores ou carnivores (chiens, porc pics, hyènes...) sont très compostables et disponibles au Congo. Avec des petites formations aux initiés, l’on peut déjà démarrer les activités agricoles par le compostage.



La technique de compostage en tas serait la plus adaptée pour la nature et structure du relief congolais. Cette technique nous permet de monter des tas et de les compléter ensuite avec des apports quotidiens comme les déchets organiques. La technique en tas est celle qui demande le moins d'aménagement.


La gestion de l’eau dans l’agriculture



Au Congo l'agriculture est encore artisanale et basée sur la polyculture. Mais une fois que l’on se fixe des grosses ambitions, nécessairement l’on basculera dans l’intensification de l’agriculture. Cette intensification de l’agriculture va demander énormément de l’eau et une maitrise parfaite de cette ressource à cause de l’irrigation accrue qui viendra.

Pour avoir une idée :

• 25 litres d’eau produit 1 kg de salade,

• 100 litres d’eau produit 1 kg de pommes de terre,

• 400 litres d’eau produit 1 kg de maïs.


L'exemple du maïs.



Le maïs est une des plantes les plus cultivées au Congo, même si le plus grand producteur local-un expatrié résidant à Nkayi- ne dépasse pas les mille tonnes annuelles. A l'origine le maïs est une céréale exotique, très gourmande en eau. Et vu que le Congo veut aussi développer parallèlement l’élevage, cette production ne cessera d’augmenter car le maïs ainsi produit est principalement utilisé pour nourrir le bétail. On estime ainsi que 13 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de boeuf.


Donc il faudrait que le ministre de l'agriculture congolais, Rigobert Maboundou, songe aussi aux projets de construction des canaux pour relier les cours d’eau d’abord, afin de régulariser le débit de l’eau distribuée aux exploitants agricoles. La maitrise de l’eau garantie une agriculture prospère.


Finalement le transport

Oui c’est bien d’encourager les Congolais, dans leurs habitudes individualistes, à travailler en petites unités agricoles familiales, mais l’État devrait aussi veiller au secteur de la grande distribution. En organisant parfaitement la fluidité du commerce de détail au Congo, on pourra permettre aux petits exploitants agricoles de s’adapter à un rythme de travail et de production soutenu.



Et ce genre d’organisation de distribution se fait très bien par les voies navigables, car moins cher en carburant et en personnel. Avec le réseau dense des cours d’eau que possède le Congo, si les ministères du commerce et de l’agriculture concertent pour l’achat ou la construction des bateaux de transport de marchandises, ça baissera sensiblement les coûts des aliments au final de la chaine alimentaire. On pourra enfin vaincre le défi de l'auto-suffisance alimentaire.

Un chantier naval en bois du Québec.
On ne parle pas de gros navires pour ne pas effrayer les fatalistes congolais. Juste des petits bateaux, à fond plat, en bois durable et équipés de puissants moteurs allemands, et le tour est joué…

Retournement du coq en bois construit et bien pôli.
Il est difficile de croire qu’il y’ait des Congolais qui crèvent de faim à Brazzaville, alors que la proximité de la mégapole de Kinshasa avec ses 6 millions d’habitants aurait dû représenter un marché de débouché important. Un petit armateur qui pourrait faire la navette rapide, avec des produits agricoles, entre les localités agricoles du Pool-Malebo et Kinshasa devrait prospérer à coup sûr…

Le match France –Congo sera maintenu, Gédéon Kivourri détenu en prison.


L’incertitude a plané jusqu’aujourd’hui matin sur la tenue ou non du match amical prévu entre la France et le Congo, chez les moins de 17 ans, à cause des désertions de Gedeon Kivouri et de Cesaire Ngaziémé. En effet, la désertion de deux joueurs congolais a sensiblement refroidi les relations entre le club d’Auxerre et la délégation congolaise. Mais le match aura finalement lieu.