Sans surprise, le président Raul Castro a été reconduit ce
lundi 25 février pour un deuxième et dernier mandat de cinq ans à la tête de
Cuba. Toutefois, il n’a pas exclu de démissionner bien avant la fin de son
mandat pour les raisons de son âge (il aura 82 ans le 3 juin).
Raul Castro lors d'une parade militraire |
Raul Castro n’a jamais pu échapper à la comparaison avec son
illustre aîné Fidel, mais il est plus réservé, moins bavard que son frère. C’est
lui qui a entamé les reformes pour conduire Cuba tout doucement vers la fin du
socialisme, même s’il s’en défend publiquement. « J'ai été élu pour défendre, maintenir et poursuivre le
perfectionnement du socialisme, non pour le détruire », a-t-il affirmé. « Nous continuerons à le faire, doucement mais
sûrement, les pieds sur terre », a-t-il ajouté en réponse à ceux qui
réclament une accélération des réformes qui introduisent une économie de marché
dans le système d'État.
Cuba tire sa première source de dévises dans le secteur touristique. |
Il a aussi allégé les règles d’émigration des Cubains. Plus
besoin aujourd’hui de « permis de sortie » pour quitter l’île, un passeport a
été mis en circulation, ce qui a profité aux opposants désormais libres de se
rendre à l’étranger hors du contrôle des autorités.
Raul Castro au début de la Revolution Cubaine. |