Siège de la BEAC à Ouesso. |
Le président Dennis Sassou Nguesso- et son épouse – vient de séjourner à Ouesso,
la capitale de la Sangha, cette riche région équatoriale, du Nord-Ouest du
Congo, était jadis l’un des foyers africains du cacao et des palmeraies pendant
la colonisation. Le but de cette visite était d’inaugurer des ouvrages d’infrastructures
modernes et de lancer le démarrage d’autres ouvrages d’importance.
La décadence de l’axe économique Ouesso-Pokola-Mokeko a été amorcée
pendant les premières années de l’indépendance (années 60-70), période dans
laquelle l’État congolais n’a pas su entretenir et développer les réseaux de
transports laissés par la France, à savoir les cours de la Sangha, le Congo et
le chemin de fer Congo-Océan. Naturellement s’en suivi la mauvaise gestion, le
désordre et la fatalité pour tuer complètement l’économie de Ouesso, la
capitale congolaise du cacao et de la palmeraie. Le bois et la presque totalité
des ressources de la région sont alors exportés par le Cameroun via le port de Douala (1500 km de parcours
environs).
Depuis 2005, le gouvernement congolais semble avoir pris
conscience des enjeux économiques régionaux (la montée en puissance de l’influence
camerounaise dans la région). On ne peut pas bâtir l’économie d’un pays
exclusivement sur les revenus du pétrole. Il faut redynamiser et diversifier l’économie
nationale, afin que les populations congolaises puissent en ressentir les
retombées. Cela passe par le désenclavement et la mise en valeur des nombreuses
ressources que regorge la Sangha.
C’est ainsi que le président congolais est allé inaugurer des
installations terminales de l’aéroport de Ouesso, c’est-à-dire la nouvelle aérogare,
les salles de contrôle et des bagages, du pavillon présidentiel et des
chaussées aéronautiques.
La Lengoué(Liouesso), où sera construit le futur barrage de 19 MW. |
Une voirie de Ouesso |
Les travaux pour la route Mambili-Ouesso. |