Urgent/Can 2013: la RDC terrasse la Guinée Équatoriale (4-0)

Les Léopards de la RDC ont terrassé, ce dimanche 9 septembre, la Nzalang national de la Guinée équatoriale sur le score sans appel de quatre buts à zéro, en match aller du tour final des éliminatoires de la Can 2013. Les Congolais ont logiquement remporté une partie qu’ils ont dominée de bout en bout.

Dieu Merci Mbokani, le grand artisan de la victoire.

Toutefois, malgré l’ampleur du score, la partie ne fut pas du tout acquise parce que les Equato-Guinéens étaient clairement allé à Kinshasa pour chercher le match nul. Ils ont tenu le pari jusqu’à la fin de la première période, avant que l’insaisissable Dieu-Merci Mbokani ne trouve la faille dix minutes après le retour des vestiaires. L’attaquant d’Anderlecht de Belgique va finir la rencontre avec un « hat trick »(3 buts).

Trésor Mputu Mabi est plus en forme que jamais, tant avec le TP Mazembe qu'avec la sélection.

La suite fut un beau régal pour les supporteurs du stade des martyres, afin de les rassurer d’une qualification à la Can 2013 dans les poches. Entre-temps, Deo Kanda avait aussi contribué avec un joli but où il s’est débarrassé de deux adversaires, avant de fusiller le gardien guinéen équato d’un pointu imparable.

Déjà brillant contre les Seychelles, Déo Kanda du TP Mazembe a apporté sa spécificité et une touche particulière à l’équipe nationale cet après-midi.

Bon, disons qu’après ce match, la RDC le réussit bien à Claude Leroy. Mais espérons tout de même que le technicien français voudrait franchir un nouveau palier avec cette équipe, qui voit se défiler peut-être la meilleure génération de footballeurs de l’histoire qu’elle ait jamais eu.

Et dire qu'il a choisi de se passer des services de joueurs déséquilibrants comme le gaucher "Tchichique" Ntela Kalema de l'AC Léopard de Dolisie...

Un joyau architectural à Brazzaville

Ambassade des USA à Brazzaville

La nouvelle ambassade américaine à Brazzaville est une vraie perle d’art. Elle a été conçue par une firme de construction néerlandaise.

À quand les architectes et ingénieurs civils congolais se rapprocheront-ils d’un tel concept d’imagination ?

La médiocrité congolaise dans tous ses états.

L’un des maux qui minent le Congo-Brazzaville actuellement est la médiocrité dans laquelle se trouve sa main d’œuvre qualifiée. Au début des années 80, le Congo présentait l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés du monde, à cause de l’énergie déployée par l'ancien président Marien Ngouabi, pour l’édification d’une société socialiste scientifique au Congo.

Nouveau bâtiment admnistratif construit à Kinkala

Les écoles primaires et secondaires furent construites partout au Congo, y compris dans les coins les plus reculés du pays. Cependant, cette politique de Ngouabi ne s’est pas accompagnée de programmes visant à soutenir la création en milieu scolaire, ou à favoriser la reconnaissance des élèves talentueux dans leur milieu tout en offrant un soutien tangible à leur carrière.

Aujourd’hui, on le paie avec tous les constats amers faits sur les éléphants blancs que favorise le programme de la municipalisation accélérée des départements. Dans tous les départements qui ont bénéficié de ce programme, la construction de plusieurs infrastructures n’est pas achevée ou traine simplement à pas de caméléon.

Boulevard de Kinkala où a eu lieu le défilé

En plus de l’incapacité des entrepreneurs congolais à exécuter les ouvrages, l’on pourrait aussi citer le manque de sérieux du maître d’ouvrage (l’État Congolais) dans le décaissement des fonds. Le manque de sérieux de la Délégation Générale des Grands Travaux a été aussi palpable dans le projet de remise à neuf des ascenseurs du CHU, le plus grand centre hospitalier du pays.

Le sud de Brazzaville, vers les cataractes du Congo.

Le comité de direction du CHU a déploré un défaut dans la réalisation des dix nouveaux ascenseurs. En effet, les ouvrages déjà achevés ne sont pas mis en service pour la simple raison qu’ils ne peuvent pas contenir le lit de malade.

Pour une fois les médiocres ingénieurs congolais ont epargné une voirie urbaine de caniveaux à ciel ouvert

À notre niveau, il est inimaginable de comprendre qu’une faille si importante n’eut été détectée qu’à la fin des travaux. En principe, les énoncés de besoins de l’hôpital(dont les ascensseurs) devraient figurer dans les normes et les spécificités techniques à faire  respecter au maître d’œuvre. Cela témoigne de l’incompétence et du manque de sérieux des dirigeants du CHU, d’une part, et de la DGGT de l’autre part.

Le Congo-Brazzaville loge au contre-bas de la médiocrité africaine, parce qu’il mérite les dirigeants et les cadres qu’il possède.