L’un des maux qui minent le Congo-Brazzaville actuellement
est la médiocrité dans laquelle se trouve sa main d’œuvre qualifiée. Au début
des années 80, le Congo présentait l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés
du monde, à cause de l’énergie déployée par l'ancien président Marien Ngouabi, pour l’édification d’une
société socialiste scientifique au Congo.
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Nouveau bâtiment admnistratif construit à Kinkala |
Les écoles primaires et secondaires furent construites
partout au Congo, y compris dans les coins les plus reculés du pays. Cependant, cette politique
de Ngouabi ne s’est pas accompagnée de programmes visant à soutenir la création en milieu
scolaire, ou à favoriser la reconnaissance des élèves talentueux dans leur milieu
tout en offrant un soutien tangible à leur carrière.
Aujourd’hui, on le paie avec tous les constats amers faits
sur les éléphants blancs que favorise le programme de la municipalisation accélérée des départements. Dans
tous les départements qui ont bénéficié de ce programme, la construction de
plusieurs infrastructures n’est pas achevée ou traine simplement à pas de caméléon.
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Boulevard de Kinkala où a eu lieu le défilé |
En plus de l’incapacité des entrepreneurs congolais à exécuter
les ouvrages, l’on pourrait aussi citer le manque de sérieux du maître d’ouvrage (l’État
Congolais) dans le décaissement des fonds. Le manque de sérieux de la
Délégation Générale des Grands Travaux a été aussi palpable dans le projet de
remise à neuf des ascenseurs du CHU, le plus grand centre hospitalier du pays.
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Le sud de Brazzaville, vers les cataractes du Congo. |
Le comité de direction du CHU a déploré un défaut dans la
réalisation des dix nouveaux ascenseurs. En effet, les ouvrages déjà achevés ne
sont pas mis en service pour la simple raison qu’ils ne peuvent pas contenir le
lit de malade.
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Pour une fois les médiocres ingénieurs congolais ont epargné une voirie urbaine de caniveaux à ciel ouvert |
À notre niveau, il est inimaginable de comprendre qu’une
faille si importante n’eut été détectée qu’à la fin des travaux. En principe, les
énoncés de besoins de l’hôpital(dont les ascensseurs) devraient figurer dans les normes et les spécificités
techniques à faire respecter au maître d’œuvre. Cela témoigne de l’incompétence
et du manque de sérieux des dirigeants du CHU, d’une part, et de la DGGT
de l’autre part.
Le Congo-Brazzaville loge au contre-bas de la médiocrité
africaine, parce qu’il mérite les dirigeants et les cadres qu’il possède.
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