mercredi 23 mai 2012

La Sangha : espoir du Congo de demain?


À moyen terme, Ouesso avec son aéroport permettra, au plan domestique, de desservir les régions de la Likouala et de la Cuvette en termes de transport aérien et d’opportunités d’affaire.
Sassou et son épouse dans un bain de foule à Ouesso.
Le président congolais a aussi lancé le démarrage des travaux pour la route Ketta-Djoum(frontière du Cameroun). D'un linéaire de 504,5 km, cette voie constitue un maillon important de la liaison inter-capital Brazzaville-Yaoundé entre le Congo et le Cameroun, longue de 1612 km. L’Afrique centrale, bien qu’étant une région riche en potentiel, plonge à la queue du continent à cause du manque d’infrastructure régionale de ce genre.

Bac sur la rivière Ngoko, frontière Ouesso-Cameroun.
Au-delà des avantages que présente le projet pour le développement des échanges entre les deux pays, il contribuera au renforcement de l'intégration régionale en Afrique Centrale en permettant l'interconnexion sur des axes routiers reliant le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la RCA et le Tchad.

Avec la route et le barrage hydro, l'école de la Sangha va monter en puissance.

Les bénéficiaires directs du projet seront les usagers des transports en commun comme les commerçants du détail, les chasseurs, ainsi que les populations vivant dans sa zone d'influence (Département de la Sangha au Nord du Congo et provinces du Sud et du Sud-est du Cameroun). Il est attendu du projet, non seulement l'amélioration de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, mais aussi le désenclavement des zones à fortes potentialités économiques du Nord du Congo (agriculture, minerais, bois) et du Sud-est du Cameroun, réputé riche en fer et en diamant. Le projet contribuera en outre à la réduction des coûts généralisés de transport et à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines de la route.

Par exemple, la localité de Sembé sortira de l’isolement, vu qu’elle se trouve sur le tracé de cette route. Sembé est un district riche en or en plantation de cacao, mais son enclavement et l’émigration de ses habitants pénalisent fortement la mise en valeur de ces richesses. Avec la route, Sembé va voir revenir ses nombreux cadres et fils « refugiés » à Brazzaville.

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