mardi 4 septembre 2012

Le vice-Premier ministre chinois, Hui Liangyu, est à Brazzaville pour le business.


Hui Liangyu est arrivé hier à Brazzaville, pour une visite chargée de 72 heures. Aukjourd’hui, mardi, Il vient d’avoir son premier tête-à-tête avec le président Denis Sassou N'Guesso. Les deux hommes ont abordé les questions de la coopération, très fructueuse, entre la Chine et le Congo, six années après la signature à Brazzaville en 2006 du "partenariat stratégique" entre les deux pays. Une coopération jugée " fructueuse et exemplaire" par les autorités congolaises, au regard de nombreuses infrastructures de base réalisée par les techniciens chinois (hôpitaux, routes, centrales hydroélectriques, édifices publics, installations sportives etc..).

Le vice-Premier ministre chinois a visité le quartier dévasté de M'Pila, pour se rendre compte des destructions causées par les explosions du dépôt de munitions de l'armée le 4 mars dernier.
Par ailleurs, le temps fort de la journée a été la signature de sept accords économiques, qui verra la Chine débloquer  une aide de 950 milliards de FCFA, soient 1,8 milliards de dollars pour le Congo. Une bonne partie de cette somme sera destinée à la construction de deux mégas barrages hydroélectriques : Sounda(sur le Kouilou) et Kuembali(sur la Léfini).
Le barrage de Sounda
Hui Liangyu prendra part aussi à la cérémonie d’ouverture du Centre de démonstration des techniques agricoles de Kombé(banlieu au sud de Brazzaville), construit par des techniciens chinois, et l’inauguration de l’usine de traitement d’eau potable de la Ndjiri, au nord de la capitale.
Selon les autorités congolaises, cette usine va combler jusqu’à 80% des besoins en eau potable de la capitale congolaise. Cependant, il est irréaliste de croire à cette vue d’esprit.
La croissance démographique de Brazzaville des dix dernières années s’est explosée de manière incontrôlable. Faute de n’avoir un seul institut des statistiques fiables au Congo, l’on se retrouve à naviguer à perte de vue. Du coup, tous les programmes municipaux qui se réalisent à Brazzaville échouent, tout simplement parce que l’on ne maîtrise pas les données exactes de la ville et des populations.
Un bon exemple est le transport en commun à Brazzaville qui souffre à cause du manque d’autobus et de l’étroitesse des rues de la ville. Ces manquements techniques et matériels causent des engorgements partout dans la ville et un manque à gagner pour les transporteurs comme les usagers, d’où l’apparition désordonnée du phénomène des « demis terrains ».
Brazzaville ne supporte plus la pression pression démographique actuelle.
Tout comme le réseau des transports en commun, les réseaux de distribution de l’électricité et de l’eau potable ne répondent plus à la demande croissante de Brazzaville.
Un recensement général des populations et des agriculteurs est impératif avant de planifier les programmes stratégiques.

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