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Cuba : Raul Castro annonce des changements importants





C'est peut-être l'un des plus importants sommets du Parti communiste cubain depuis sa création en 1975. Les membres du mouvement sont réunis en Congrès pour la première fois depuis 14 ans. Une réunion qui doit tourner autour des questions économiques et qui pourrait entraîner l'adoption de réformes radicales. Dans son discours d'ouverture, le président Raul Castro a d'ailleurs proposé de limiter le nombre de mandats à la tête du pays.


Raul Castro avec le ministre de l'interieur Abelardo Colome.
Raul Castro n’a notoirement ni le talent, ni l’endurance oratoire de son aîné Fidel. Revêtu d’une blanche guayabera, la chemise typique, il a pourtant offert aux 1 000 délégués du Parti communiste, et au-delà à tous les Cubains, un discours de deux heures et demie.


Sur la façade de l'immeuble, un portrait d'Ernesto "El Che" Gevarra.
Il n’en fallait peut être pas moins pour répondre aux angoisses montrées par ce que le président a appelé une consultation démocratique : le débat public organisé pendant trois mois sur les réformes en cours. Un débat qui a révélé comme thème le plus sensible, la suppression programmée de la libreta, le carnet de produits subventionnés grâce auquel les familles cubaines se procurent depuis deux générations des aliments de base.


La Havane garde toujours son charme particulier.

Sans revenir sur ce projet, Raul Castro a voulu rassurer. « A Cuba, sous le socialisme, il n’y aura jamais d’espace pour les thérapies de choc contre les plus défavorisés. La révolution ne laissera aucun Cubain sans protection ».


Des fantassins porteurs de lances-roquettes lors du défilé du 16 avril 2011.
Reconnaissant insuffisances et erreurs dans la gestion passée, Raul Castro a prôné plus de décentralisation, la responsabilité des hauts cadres prochainement élus et une limitation de leur mandat à deux fois cinq ans. Il a enfin dénoncé l’embargo américain qui, à l’en croire, se serait encore intensifié avec Barack Obama.

Le défilé a vu passer des éléments des différents corps de choc des Forces Armées Révolutionnaires(FARC), la classe civile et des étudiants.

Malgré son vieil âge, El Caudillo- comme on surnomme le pragmatique général Raul Castro – reste très populaire dans les casernes militaires.



 mardi 1 mars 2011


Intégration des immigrants : Selon une étude britannique, le Canada arrive en 3e place, après la Suède et le Portugal


 
-->Selon une étude britannique évaluant la capacité de 31 pays à intégrer les nouveaux arrivants, le Canada arrive en troisième place, derrière la Suède et le Portugal.

Le haut rang du Canada, qui s'est amélioré de deux positions depuis la dernière étude, serait notamment attribuable au fait qu'Ottawa a déployé des efforts remarqués pour reconnaître les diplômes obtenus à l'étranger.
L'étude révèle toutefois que le Canada doit améliorer les procédures de traitement des demandes d'immigration, dont un grand nombre demeure en attente.
Sept domaines ont été pris en compte pour mesurer la capacité d'intégration des différents pays, usant de plus de 200 indicateurs : l'accès au marché du travail, les réunifications de familles, la résidence à long terme, la participation politique, l'accès à la nationalité, les mesures antidiscriminatoires et l'éducation.

mercredi 12 janvier 2011

 

La Havane et Washington poursuivent leur dialogue sur l'immigration


Cuba et les Etats-Unis ont mené mercredi la quatrième session de leur dialogue sur l'immigration, qui a repris en juillet 2009 après six années d'interruption. Mais cette discussion bloque sur le dossier d'un Américain arrêté par les autorités cubaines et accusé d'espionnage.

Le dialogue entre les deux délégations a été "fructueux" et a eu lieu "dans une atmosphère de respect", a dit la partie cubaine dans un communiqué, sans faire aucune référence au cas d'Alan Gross, un Américain de 61 ans arrêté à Cuba le 3 décembre 2009 alors qu'il distribuait du matériel de communication à des opposants, selon La Havane.

Selon Washington, Alan Gross est un employé d'une entreprise sous-traitante du département d'Etat, Development Alternatives, qui cherchait à aider la communauté juive de Cuba à communiquer avec l'extérieur, à l'aide de téléphones mobiles et d'ordinateurs.

Le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley a indiqué mercredi que la délégation américaine avait demandé la libération d'Alan Gross. "Comme l'ont fait jusqu'à présent de manière constante les Etats-Unis, la délégation américaine a mentionné le cas d'Alan Gross, le citoyen américain détenu à Cuba depuis le 3 décembre 2009, et demandé sa libération immédiate", a-t-il dit.

Le porte-parole a encore ajouté que la délégation américaine avait "réaffirmé sa disposition à promouvoir une immigration sûre, légale et ordonnée". Elles étaient conduites par la sous-secrétaire d'Etat adjointe pour l'Amérique latine Roberta Jacobson et le vice-ministre cubain des Affaires étrangères Dagoberto Rodriguez Barrera.
Alan Goss et son épouse Judy

Le réchauffement des relations migratoires entre les deux pays avaient été timidement entamé après l'élection de Barack Obama à la présidence américaine.


Les deux pays n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1961.

Washington avait averti la semaine dernière qu'il serait "difficile d'arriver à un accord majeur tant que Gross serait détenu".

Washington a également écarté récemment un échange possible entre Alan Gross et cinq Cubains emprisonnés depuis 1998 aux Etats-Unis après avoir été condamnées pour espionnage et que les autorités cubaines considèrent commes des "héros de la lutte anti-terroriste".

Les sessions du dialogue sur l'immigration ont repris en juillet 2009 à Washington et ont lieu alternativement dans les deux pays. La dernière session avait eu lieu en juin 2010 à Washington.



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