lundi 30 novembre 2009
Les Congolais fondent tous leurs espoirs sur le barrage hydro-électrique d’Imboulou.
L’une des multiples causes des souffrances qu’endurent les populations congolaises résident dans le manque des équipements et des infrastructures de base. Le pays ne tire pas profit de son immense réseau hydrographique, qui aurait pu apporter une substantielle part de revenu à une économie qui ne dépend que des revenus du pétrole.
Le gouvernement congolais devrait revoir sa stratégie en matière de la couverture énergétique du pays. Vu l’étroitesse du territoire nationale et du faible peuplement, il serait mieux d’adopter un schéma de développement interne-externe. C'est-à-dire à la place d’investir des milliards de francs CFA sur des macro-barrages, alors qu’il y’a un manque criard de personnel qualifié pour entretenir ces énormes structures, il serait mieux d’envisager la construction des micro- barrages un peu partout dans les départements du pays. Ces micros-barrages permettront de soulager, en même temps, la demande nationale en courant électrique et les populations des campagnes pour leurs besoins de base. Avec l’énergie dans les campagnes, les jeunes sans emplois dans les villes feront le chemin inverse pour se créer de la richesse. Cela pourrait être en créant des petits commerces d’entrepôt d’aliments, l’agriculture, la tapisserie ou la menuiserie. Les grandes villes seront désengorgées, laissant en même temps le gouvernement le temps et l’espace pour assurer une meilleure redistribution et planification des ressources humaines et naturelles.
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