L’atterrage du câble à fibre optique le 29 janvier dernier à Matombi, dans la ville de Pointe-Noire, signifie le démarrage effectif du projet de connexion du Congo à la tendance mondiale des NTIC.
La cérémonie officielle a été placée sous le patronage du Ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication assisté de M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre des Transports maritimes et de la Marine marchande.
La mise en exécution de ce projet issue du réseau WACS (West African Câble System) est le fruit d’un consortium avec le gouvernement congolais représenté par Congo-Télécom mais aussi Alcatel-Lucent qui ont signé un contrat clés en main de plusieurs centaines de millions de dollars pour déployer un nouveau réseau de câble sous-marin créant la première liaison directe entre l’Afrique méridionale et l’Europe de l’Ouest.
En tant que professionnel des télécommunications, je salue ce projet tant voulu par le ministre Moungala, car il était temps que le Congo puisse sortir de son profond sommeil. Depuis 2006, la fibre optique a déjà fait que des hôpitaux du Sénégal et du Ghana soient reliés à des grands hôpitaux américains, pour favoriser l’apprentissage et la collaboration.
Les Congolais doivent descendre de leur nuage, en croyant que l’on peut devenir une nation émergente rien qu’en chantant les louanges du chef de l’État.
Il n’y aura pas de révolution industrielle pour le Congo, car tout a déjà été inventé par le blanc. N’attendons pas non plus une autre improbable découverte de gisement pétrolier géant, car les fonds marins ont été fouillés de fond en comble.
Nous devons nous servir de ce qui existe déjà, pour améliorer les services et aussi garder l’œil ouvert sur les tendances technologiques.
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