L’achèvement du chantier du pont sur la rivière Mambili va
sûrement apporter une bombe d’oxygène
pour les activités socio-économiques de la région de la Sangha et de sa
capitale Ouesso.
Au mois de mai dernier, Denis Sassou Nguesso, avait procédé à
l’inauguration du tronçon routier Owando-Makoua-Mambili (126 km), qui permettra
de désenclaver cette partie nord du pays. Ainsi après le tronçon
Owando-Makoua-Mambili, le numéro un congolais a aussi lancé les travaux de
construction du deuxième tronçon Mambili-Ouesso, long de 199 km.
Avant la construction de pont, atteindre Ouesso en passant
par rivière Mambili était particulièrement pénible pour les voyageurs. La
traversée de la Mambili se faisait au moyen d’une pirogue au coût de 1000 FCFA
par tête (environ 1$). Sur quatre pirogues, jointes par une liane, le
traversier pouvait transporter des bicyclettes, vélos moteurs, autos et même minibus.
Les gros bus étaient transportés par des barges habilement manœuvrées.
Mais aujourd’hui, Ce tronçon se revêt d’une importance
capitale dans les échanges commerciaux. L’on s’attend à ce qu’il génère un
trafic routier d’environ 1000 à 3000
véhicules par jour. Un trafic important et qui va sans dire redynamiser le flux
économique du pays. La production des produits agricoles comme la banane
plantain, l’huile de palme, le cacao et l’exploitation forestière vont s’accroitre.
Liouesso, une bourgade de la Sangha, dans l’axe Mambili-Ouesso.
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Cependant, il incombe aux Congolais de développer l’esprit d’entreprise
pour rentabiliser ces infrastructures. Nous ne devons pas seulement attendre que
l’État ou le président fasse le travail pour nous. Nous devons prendre des décisions commerciales, innover et
assumer les risques commerciaux que nous offre la nouvelle route
Owando-Makoua-Mambili et demain Ouesso. Par exemple, la création d’une grande
société de transport voyageur à longue distance devrait être un projet d’impact
immédiat.
Créer une entreprise au Congo, c'est encore trop lent. Il faut de l’endurance et du temps.
RépondreSupprimerFaciliter et accélérer les démarches est aujourd'hui capital et primordial. Les jeunes ont les idées, la volonté mais il y a encore trop de freins. Au Rwanda, Jeune Afrique dit qu'il suffit de 6 heures pour créer son entreprise et sans frais. Au Burkina 4 jours. Au Congo, 6 mois et toujours des étapes non franchies. Quand un responsable voyage ou est empêché, pas d'intérimaire pour les signatures ou je ne sais comment se fait-il que les dossiers n'avancent pas vite.