La Coordination du chantier naval et des transports fluviaux
(CNTF) vient de mettre à flot le bateau ’’Ville de Brazzaville’’, qui assurera
le transport des passagers et des biens sur les fleuves Congo et Oubangui entre
Brazzaville et Bétou via Mossaka et Impfondo.
La cérémonie de mise à flot de ce bateau s’est déroulée
récemment à Brazzaville en présence du ministre des transports, de l'aviation civile
et de la marine marchande, Rodolphe Adada ; du ministre délégué chargé des
voies navigables et de l'économie fluviale, Gilbert Mokoki ; et du ministre
délégué en charge de la de la marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud
Mavoungou.
Le port de Mossaka va retrouver son dynamisme d'antan. |
Ville de Brazzaville
dispose d'une chambre froide et de 160 couchettes. Dans la classe
intermédiaire, il y a des lits par lots de quatre, tandis que dans la classe
touriste, des cabines à quatre lits. En première classe, il y a deux lits ; en
hors classe le passager est seul avec tout le nécessaire. Pour ce voyage
inaugural, qui intervient quatorze ans après l’arrêt du trafic, le bateau
desservira les ports aménagés, notamment Mossaka, Loukolela, Liranga,
Ndzoundou, Mombèndzèlè, Impfondo, Dongou, boyelé, Landza et Bétou.
Il faut quand même rappeler que si les mesures ne sont pas
arrêtées afin de ramener à l’ordre les membres de l’équipage de ces bateaux,
nous allons revenir à la case départ dans deux ou trois ans. Le bateau est bien
là, mais les Congolais, habitués à la gratuité et l’assistanat, ne voudront pas
payer le ticket du voyage. Ce manque à gagner causera la perte de ce bateau
pour manque d’argent pour l’entretien et les frais de carburant.
Un camp de réfugiés de la RDC à Bétou |
C’est une question de responsabilité. Celui qui n’a pas son
billet en main, ne voyage pas c’est tout. Lorsqu’on n’a pas d’argent on ne
voyage pas. Il incombe au ministre Gilbert Mokoki, qui est un haut officier
compétent de l’armée congolaise, de prendre les mesures nécessaires pour
sanctionner les gestionnaires en cas d’absence de recettes financières après
les voyages.
Les Congolais doivent comprendre que la culture de l'assistanat n'est pas une solution contre la pauvreté.
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