L’intervention de la FOMAC, la
Force des pays de la Communauté de l’Afrique centrale, est une bonne chose. C’est un moyen de montrer
aux peuples de la région que la communauté internationale ne va plus tolérer la
prise de pouvoir par des voies illégales et au recours à la rébellion armée
pour faire valoir des revendications politiques.
Les redoutables soldats tchadiens |
Après le fort contingent tchadien (400 hommes), le Congo-Brazzaville, le
Gabon et le Cameroun ont envoyé chacun un contingent de 120 militaires pour
sécuriser l’axe routier menant à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Soldats du Congo-Brazzaville |
Par conséquent, le commandant de cette force multinationale a invité les
parties en conflit de s’abstenir de toutes exactions et autres abus contre la
population civile, sous peine de déclarer la guerre à tous les autres pays
concernés.
Le général Jean-Félix Akaga, Commandant de la Fomac. |
Donc pour l’instant, la priorité est au dialogue qui va se dérouler très
prochainement à Libreville(Gabon). Toutes les délégations des parties en
conflit ont confirmé leurs présences, y compris le président François Bozizé.
Le contingent gabonais |
Le seul bémol de cette action salutaire est l’attitude altruiste du
Cameroun. Ce n’est pas normal qu’un si grand pays de la région, pour son poids
économique et démographique (20 millions d’habitants), n’apporte qu’un
contingent de 120 hommes comme le Congo et le Gabon.
Une unité de parachutistes camerounais |
Le président Paul Biya devrait jouer un rôle diplomatique beaucoup plus
important et efficace, afin de faire respecter son long mandat à la tête de
l’un des grands pays africains.
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