mardi 8 février 2011

Comment allons-nous travailler avec la fibre optique ?


Avec les chaleurs insupportables que l’on connaît dernièrement au Congo, on ne pourra plus utiliser les voitures et les vieux bâtiments publics comme on les utilise aujourd’hui, donc il faudra bien que l’on reste chez soi ou à côté de chez soi. C’est d’ailleurs ça que les Congolais font depuis belle lurette : l’absentéisme au bureau.


Il faut alors développer le télétravail.

On ne sait pas où l’on va avec la fin du pétrole, donc il va falloir inventer des nouveaux moyens de propulsion à base d’énergie renouvelable…

On sera bien content d’avoir un réseau optique pour pouvoir se connecter à sa banque et pouvoir faire du télétravail avec des visiophones.

Google a installé des bornes Wifi à San Francisco, pour que son réseau soit accessible gratuitement.
Tout cela est très bien, mais on est loin du haut débit. Comme pour le réseau électrique de la SNE ou le réseau téléphonique de Congo Télécomm, il faut créer un véritable réseau fibre optique.

Une question importante devra nous revenir pour amortir les coûts d’investissement de ce projet : le haut débit devrait-il être financé entièrement par l’État, ou en harmonie avec le secteur privé?

Étant donné la faiblesse du secteur privé au Congo, c’est l’État qui devrait totalement prendre en charge la commercialisation et la distribution de la connexion à haut débit chez les particuliers et les entreprises.

Alors cela va obliger le gouvernement congolais à développer des entreprises spécialisées dans la conception de ces nouveaux logiciels et systèmes basés sur la fibre optique un peu partout dans le pays. Qui dit entreprises spécialisées, dit cadres spécialisés et qualifiés. Qui dit cadres spécialisés et qualifiés dit Écoles professionnelles et universités.

Voilà les deux défis qui attendent le gouvernement congolais pour rentabiliser ce projet : Création d'écoles techniques et Formation rigoureuse des cadres.

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