lundi 10 décembre 2012

Le Professionnalisme est-il possible au Congo?


Au Congo, chaque palais présidentiel que le président construit à chaque année dans les départements coûte autour de 3, 5 milliards de frs. Donc c’est l’équivalent de 3 nouveaux palais (aproxim.) qui seront construit dans les années à venir. Considérant que Sassou ne passe qu’une journée en moyenne lors de ces visites à l’hinterland (sauf chez lui à Oyo), ne serait-il pas sage de mieux investir cet argent pour lutter contre le chômage et la pauvreté chez les jeunes? À quoi sert un palais présidentiel de 4 milliards de FCFA à Kinkala si Sassou ne se rend jamais là-bas?
Ali Bongo soutien activement la jeunesse du Gabon en dévéloppant la culture du loisir
Quand on pense au cas des jeunes filles du handball qui sont devenues des téméraires, capables de déserter en plein tournois internationaux, le cas des deux footballeurs cadets désertés à Auxerre avant à deux semaines du mondial entre autres…Sommes-nous mieux aujourd’hui avec des palais présidentiels luxueux faisant office d’éléphants blancs- faisant office d’éléphants blancs- mais avec des jeunes défavorisés laissés dans la rue?

Offrir un salaire de 400 milles francs CFA par mois à un footballeur, c’est aussi une manière de l’aider à s’organiser dans sa vie post-football.  Le joueur va économiser une partie de son salaire et qui sait, peut-être qu’il pourrait lancer des petits projets professionnels après le foot ou même assurer l’éducation de ces enfants. Ce n’est pas de l’argent perdu comme certains bureaucrates congolais l’estimeraient, c’est de l’argent qui sert toujours à quelque chose, soit-elle pour détourner les jeunes de l’alcool et du banditisme de rue.
Espérons que ceux qui sont au niveau de la décision et qui nous lisent, puissent y méditer afin  de retravailler le projet et le soumettre au président Sassou. C’est lui seul qui pourrait prendre une telle décision d’ailleurs salutaire pour la jeunesse. Il y’a même de la place pour subventionner le handball féminin (afin de respecter l’aide paritaire des sexes).
Président Sassou, le pays est riche mais ton peuple est pris dans la pauvreté une fatalité sans précèdent. Il faut bouger, car c’est le manque d’amour qui est la plus grande pauvreté.

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