lundi 7 janvier 2013

CEEAC : l’intervention militaire en RCA est un mal nécessaire


L’intervention de la FOMAC,  la Force des pays de la Communauté de l’Afrique centrale, est  une bonne chose. C’est un moyen de montrer aux peuples de la région que la communauté internationale ne va plus tolérer la prise de pouvoir par des voies illégales et au recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques.
 
Les redoutables soldats tchadiens
Après le fort contingent tchadien (400 hommes), le Congo-Brazzaville, le Gabon et le Cameroun ont envoyé chacun un contingent de 120 militaires pour sécuriser l’axe routier menant à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Soldats du Congo-Brazzaville
Par conséquent, le commandant de cette force multinationale a invité les parties en conflit de s’abstenir de toutes exactions et autres abus contre la population civile, sous peine de déclarer la guerre à tous les autres pays concernés.
 
Le général Jean-Félix Akaga, Commandant de la Fomac.
Donc pour l’instant, la priorité est au dialogue qui va se dérouler très prochainement à Libreville(Gabon). Toutes les délégations des parties en conflit ont confirmé leurs présences, y compris le président François Bozizé.
 
Le contingent gabonais
Le seul bémol de cette action salutaire est l’attitude altruiste du Cameroun. Ce n’est pas normal qu’un si grand pays de la région, pour son poids économique et démographique (20 millions d’habitants), n’apporte qu’un contingent de 120 hommes comme le Congo et le Gabon.
 
Une unité de parachutistes camerounais
Le président Paul Biya devrait jouer un rôle diplomatique beaucoup plus important et efficace, afin de faire respecter son long mandat à la tête de l’un des grands pays africains.

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