Souvent on parle de la malédiction de l’or noir en Afrique, mais on oublie qu’il y’a certains pays producteurs du pétrole qui œuvrent pour améliorer les conditions de vie de leurs populations, tandis qu’au Congo le pétrole est là pour séduire les blancs et leur montrer que les Congolais sont occidentalisés.
Penchons-nous du côté de l’Angola voisin où, depuis mars 2006, le gouvernement angolais s’emploi dans un projet de modernisation de son réseau ferroviaire sans précédent.
Après presque deux décennies d’interruption due à la guerre civile, le train « Express » pour Malange a quitté la gare toute neuve de Viana, à 20 kilomètres de Luanda, la capitale angolaise, le 13 janvier 2011. Ce train « Express », peint en rouge, noir et jaune, les couleurs de l’Angola, quitte la gare de Viana, la principale banlieue dortoir de Luanda, à 20 kilomètres à l’est de la capitale.
A son bord, les voyageurs sont confortablement installés dans les fauteuils en sky noir des wagons chinois climatisés. Ils ont payé leur billet environ 20 dollars et reçoivent gracieusement un sandwich et un verre de jus de fruit, en guise de petit déjeuner, avec le journal du jour.
De petites gares neuves, rose et orange, ont été construites le long du trajet, souvent à quelques mètres à peine des ruines des anciens bâtiments, qui datent de l’époque coloniale.
Pour arriver à là des énormes efforts financiers ont été consentis, mais c’est nécessaire car lorsqu’on est le premier producteur du pétrole africain, la population devrait voyager dans des conditions décentes.
Par exemple, le tronçon Matala/Namibe a coûté près de 200 millions de dollars américains qui comprennent la construction, réhabilitation et la modernisation de toutes les infrastructures, notamment les gares, les systèmes de télécommunication, le replacement de la voie, ainsi que l'acquisition de wagons et de locomotives.
Bientôt trois nouvelles gares spéciales seront inaugurées, dont celles de Namibe, Lubango et une autre à Menongue. Trois autres gares secondaires sont déjà en construction.
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