Depuis 2006 un programme de développement ambitieux a été élaboré par la fédération congolaise de basket(FECOKET). Ce programme fournit quelques résultats encourageants grâce à l’apport de braves techniciens comme l’ancien « diables-rouge » Maxime Mbochis.
Ce programme a permis au Congo de participer aux championnats africains juniors de 2006(Durban), avec un certain Serge Ibaka comme star, de 2008 et de 2010(Kigali).Lors de la dernière édition à Kigali, le Congo se présentait avec une génération dorée de jeunes vedettes emmenée par Japhet Nguia, Loïc Ganongo et le pivot-rebondeur Luc Tsélan-Tséné.
Lors du tour préliminaire, le Congo avait terminé invaincu en remportant ses six rencontres dont des matchs musclé sur le Nigeria, le Mali et l'Algérie. C'est une histoire pour la moins stupide qui viendra porter un coup dur aux diables-rouges juniors, avec la fraude sur l’âge du joueur Itoua Kouamana. Une vraie bavure de la FECOKET, d’autant plus que ce joueur n’était pas beaucoup utilisé lors du tournoi. Le Congo et le Nigeria (lui aussi recalé pour fraudes) seront verront retirés tous les points et classés derniers du tournoi.
Les diables-rouges cadets viennent de prendre part à leur premier CAN qui s’est déroulé le mois dernier au Caire. Certes encore inexpérimentés, les pupiles du coach Didier Ndongo ont courbé l’échine à 4 reprises (dont 3 défaites par des larges scores), pour une seule victoire contre la lanterne Afrique du Sud(67-60).
Les Cadets à la CAN 2011 au Caire. |
Cependant, les cadets congolais ont offert une digne prestation contre l’Angola, lorsqu’ils ont mené tout le match jusqu’aux tous derniers instants du match pour finalement perdre 56-51. L'ailier Francis Mbemba était inspiré avec 20 pts et 10 rebonds lors de la défaite.
Il ne fait aucun doute que le vivrier du basket congolais est riche en talent. Des futures stars sur les pas de Serge Ibaka, récemment naturalisé espagnol, sommeillent dans les rues du Congo.
Un Plan de Développement
Pour le développement du Basket-ball au Congo, il faut accroitre le nombre de pratiquants, de licenciés, mais aussi adapter, en permanence, des structures qui encadrent cette pratique. Chaque club ou sous-ligue doit avoir le souci d’être en adéquation avec les attentes des licenciés (joueurs, entraineurs), d’être à jour au niveau des procédures et des pratiques.
Encourager le basket de rue(StreetBall)
A la FECOKET, on ne connait pas le concept du basket de rue, qui est une pratique répandue dans les banlieues et les ghettos des villes américaines, françaises et même serbes.
Un playground d'Ottawa(Canada) |
Le terrain sur lequel on joue est appelé playground, c’est un nom qui vient des USA évidemment. Sur ces terrains, la plupart du temps on voit des matchs en 3 x 3 sur demi-terrain, mais de plus en plus souvent on trouve du 5 x 5 sur tout le terrain. Mais surtout tout le jeu fonctionne sur de l’auto-arbitrage.
Au Congo, la société MTN vient de doter Ewo d’un playground moderne, conçu pour le basket et le handball, aromatisé des couleurs de la société. Le rappeur franco-congolais Passi avec l’équipementier Airness avaient promis la construction de quatre terrains de ce type à Brazzaville et Pointe-Noire, mais le projet a été avorté.
Nouveau playground à Ewo(Cuvette-ouest), inauguré par le ministre Thierry Moungala. |
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