dimanche 30 septembre 2012

DIX ANS D’EXISTENCE DE LA DGGT : C’EST L’HEURE DU BILAN(SUITE)



Des édifices « prêt-à-porter, du Clé-en-main...»

La standardisation de la plupart des édifices publics, réalisés sur le même modèle, est un autre point de friction récurrent. « C'est du prêt-à-porter, du clé-en-main...» Où est l’originalité du savoir congolais ?
Le siège du sous-prefet d'Ewo est un modèle clôné des autres sous-prefecture.
Même la qualité de la peinture des bâtiments et le décor intérieur laisse à désirer. Sur ce constat, il en va d’un autre problème qui est hors de portée de cet article : le problème de la formation des cadres et de l’introduction des concepts d’innovation dans le secteur de l’enseignement. Il n’est pas donc la seule responsabilité de la DGGT, car la plus belle femme du monde ne peut que donner ce qu’elle a.
Le stade municipal de Pointe-Noire
Un des points négatifs est dans le développement des ressources humaines locales. Avec des grands travaux de ce genre à toutes les années, dans des pays dynamiques, c’est l’économie locale qui devrait en faire les frais. Ce dynamisme devrait être une des solutions au problème de chômage et de manque d’emplois chez les jeunes.

Le secteur du transport routier devra jouer un rôle important dans la diversification de l'économie congolaise.

Malheureusement, tous les appels d’offre de la DGGT font le bonheur des sociétés chinoises, qui ne ménagent aucun effort pour faire du profit. Tout est importé de la Chine, à l’exception du sable et de la pierre, même les aliments des ouvriers chinois sont importés de la Chine.
Sassou est le grand architecte de la majorité des grands ouvrages réalisés dans l'histoire du Congo
C’est vrai que Jean Jacques Bouya s’emploie toujours à souligner le nombre d’ouvriers congolais évoluant aux côtés des ingénieurs chinois, dans son opération habituelle de charme, mais il n’est un secret pour personnes que les ouvriers congolais ne sont pas qualifiés ni outillés pour exécuter les tâches majeures. « Vas chercher la brouette là-bas, placez les clous et les marteaux par ici… » L’on ne peut pas gagner une bonne rémunération en faisant ces genres de tâches élémentaires.
École réhabilitée à Ewo: il faut soigner le secteur de l'éducation pour assurer la qualification professionnelle de demain.
Normalement, l’on devrait faire en sorte que chaque ouvrage construit comporte un volet pour le développement des ressources humaines.

Le nouveau village agricole de Nkouo
Par exemple, si l’on décidait de construire une piscine olympique à Mossaka au coût d’un million de dollar, l’on devrait assigner 50% de ce montant pour la construction d’un centre de formation pour la natation à côté de ce complexe.

Dévéloppement des compétences: Franchel Ibara, l'un des artisans de la victoire du Congo à la CAN junior 2007.

Sinon comment pouvons-nous construire un stade de football de 8000 places à Ewo(Cuvette-Ouest), sans songer à créer une culture de loisirs et des sports dans cette localité jadis enclavée?
La jeunesse et la culture des loisirs sont l'un des défis immédiats de l'État pour la redynamisation de la population congolaise.

Enfin, à toutes ces critiques nous pouvons ajouter aussi la jalousie des uns et les autres qui pensent qu’avec un budget colossal de près de 380 milliards de F CFA (chiffré en 2011), la DGGT offre des conditions de travail inégalées à ses fonctionnaires et consultants, au détriment des autres fonctionnaires congolais...


Le port fluvial de Lékéty

Allusion empreinte de jalousie aux moyens - bons salaires, matériel dernier cri, bureaux spacieux, etc. - dont disposent les quelque deux cents collaborateurs de la Délégation. Une petite moitié de cet effectif est composée de fonctionnaires détachés, dont une soixantaine d'ingénieurs et de techniciens.
Une avenue d'Impfondo
En tout cas, critiques ou pas, la DGGT peut se prévaloir de ses réalisations, dont certaines - en particulier le bitumage de la RN1 entre Pointe-Noire et Dolisie, de la RN2 entre Owando et Ouesso et de routes de connexion avec les pays voisins, le barrage hydroélectrique d'Imboulou, le réseau de fibre optique ou encore les nouveaux villages agricoles - ont déjà un impact très positif sur les conditions de vie de la population et les activités économiques. Donc tant pis pour les jaloux!
Une voirie de Boundji
On avance petit à petit jusqu’à voir la lumière. Il ne peut y avoir développements si une bonne partie du pays vit dans des conditions des années lumières. La vie dans les localités enclavées comme Sembé, Souanké(dans la Sangha), Kellé, Mbomo(Cuvette-Ouest), ou encore Enyellé et Liranga de la Likouala n’a lieu qu’entre 7 h du matin et 18h.

Les logements sociaux de Bacongo

Le reste du temps, c’est une nuit de comptes des fées et des moustiques, faute d’électricité. Il est impératif de résoudre ce problème du manque d’électricité et de l’eau potable, du désenclavement et de l’absence d’une culture de loisirs dans la vie des Congolais. Le bonheur du moral part de là.
Tronçon Pointe-Noire-Dolisie(RN1)
Le défaut du Congolais c’est qu’il pense toujours que les ses problèmes et celui du pays trouveront leurs solution par la venue d’un messie.

Le stade Omnisports d'Owando

Le stade de Dolisie
Ce messie qui viendra avec son bâton magique pour construire le plus grand méga complexe hydroélectrique qui donnera du courant à tous les Congolais gratuitement. D’où ce grand sentiment de fatalité qui semble avoir gagné une grande majorité des Congolais.
Pointe-Noire, la perle de l'Atlantique.
Nous souhaitons beaucoup de succès à Jean Jacques Bouya et à ses collaborateurs, afin de continuer à relever des défis même plus importants pour redonner la confiance aux Congolais.


Il faut avoir du culot pour relever les grands défis, construire des grands complexes hydroélectriques comme ceux de Sounda et de Cholet, construire des canaux pour améliorer la navigation fluviale en reliant les rivières Alima et Nkeni, la Sangha et la Likouala- aux-Herbes.

Ollombo-Nouvel aérogare.

Avec les progrès scientifiques de nos jours, rien est impossible sinon des hommes incapables.

 

 

 

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