Alors que le Congo est en proie à de graves problèmes
socioéconomiques, le chef de l’État Congolais, Denis Sassou Nguesso, a fêté avec
faste le 70è anniversaire de son épouse, à Saint-Tropez, entre le 8 et le 12
mai dernier.
D’après le magazine Nice
Matin, c’est une délégation de près de 150 personnes qui a accompagné Antoinette
Sassou-Nguesso pour fêter ses 70 ans. Au programme de ce fastueux anniversaire
? Shopping, dîners, excursions touristiques et boîtes de nuit. D’après les
journalistes opposants au pouvoir en place, ce séjour aurait coûté un million
d’euros.
Un séjour en grande
pompe
Denis Sassou Nguesso et son épouse |
A en croire le
document qui aurait été fourni par le protocole du cabinet d’Antoinette
Sassou-Nguesso, le séjour a duré du mercredi 8 mai à dimanche 12 mai. Parti de
Brazzaville pour Paris, mercredi dernier, le groupe de 150 personnes aurait
ensuite rallié l’aéroport de Nice puis la ville de Saint Tropez en yacht.
Toutes ces informations n’ont pas été confirmées ni rejetées
par le gouvernement congolais et il ne fera certainement jamais. Au Congo, le
déni n’information est très ancrée dans la culture populaire. Les détournements
de fonds publics, les crimes politiques et passionnels, la corruption et tous
les autres délits n’ont jamais été abordés en public lorsque les acteurs
concernés rodent dans le cercle du pouvoir.
Entendons-nous bien que le président Sassou a le droit de
gâter son épouse pour son anniversaire, comme tout citoyen de ce monde. Mais
par respect pour son peuple qui, en majorité, vit en dessous du seuil de la pauvreté,
il aurait dû s’abstenir de faire voyager un groupe de 150 personnes pour l’occasion.
Madame Sassou pouvait bien se rendre à Saint-Tropez avec ses enfants ou
quelques amies intimes pour fêter son anniversaire dans le confort ordinaire.
Pourquoi dilapider un millions d'euros de l’argent du peuple pour aller
enrichir les coffres des magasins étrangers?
Ne pouvait-elle pas le dépenser au Congo, en achetant des
objets d’arts et des produits locaux qui stimulerait tant soit-peu l’économie
locale?
Un sinistré du drame de Mpila |
En tout cas, madame Sassou a très mal paru dans cette
polémique inutile, surtout que cela vient rajouter du piment dans une autre
affaire dit des « Biens mal acquis »
dans laquelle est impliqué son époux. C’est comme un comportement compulsif qui
sévit ces gens. Malgré l’abondance des biens mal acquis, l’argent jeté à la poubelle
ici et là, ils ne sont pas capables de vivre discret chez eux sans se priver des
balades et du shopping en France. On aurait dit que c’est une sorte de thérapie
des dirigeants dépostes africains.
Le noir vit dans la misère parce qu'il s'y sens mieux |
Tout cela confirme ce que le nègre a toujours représenté
dans l’histoire de l’humanité : la calamité.
Lorsque nous sommes en présence de dignitaires noirs veulent,
à la fois, être des blancs(en se dépigmentant la peau), puis se couronner« Roi
des nègres » (comme Mobutu), c’est ce genre de bêtises que nous ne pouvons
que récolter pour nos pays.
Des partisans de Sassou manifestent leur soutien sans faille au président à Brazzaville |
Le pire dans tout ça est que la faute ne leur revient pas;
mais plutôt à ce même peuple qui croupit dans la misère. C’est le même peuple
qui s’en presse à élire les dirigeants pour des fins ethniques et tribalistes.
Le culte de la personnalité et le clientélisme ont rendu les Congolais aveugles face à l'injustice et l'impunité. |
C’est ce même peuple qui accepte de descendre dans les rues, lors des campagnes
électorales, pour soutenir le président sortant moyennant une somme de 3 000
Frs CFA.
C’est pourquoi je dis que la galère du nègre c’est le nègre
lui-même.
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