lundi 20 mai 2013

Retour sur le voyage de la polémique


Alors que le Congo est en proie à de graves problèmes socioéconomiques, le chef de l’État Congolais, Denis Sassou Nguesso, a fêté avec faste le 70è anniversaire de son épouse, à Saint-Tropez, entre le 8 et le 12 mai dernier.
 D’après le magazine Nice Matin, c’est une délégation de près de 150 personnes qui a accompagné Antoinette Sassou-Nguesso pour fêter ses 70 ans. Au programme de ce fastueux anniversaire ? Shopping, dîners, excursions touristiques et boîtes de nuit. D’après les journalistes opposants au pouvoir en place, ce séjour aurait coûté un million d’euros.
 
Un séjour en grande pompe

Denis Sassou Nguesso et son épouse
 A en croire le document qui aurait été fourni par le protocole du cabinet d’Antoinette Sassou-Nguesso, le séjour a duré du mercredi 8 mai à dimanche 12 mai. Parti de Brazzaville pour Paris, mercredi dernier, le groupe de 150 personnes aurait ensuite rallié l’aéroport de Nice puis la ville de Saint Tropez en yacht.
Toutes ces informations n’ont pas été confirmées ni rejetées par le gouvernement congolais et il ne fera certainement jamais. Au Congo, le déni n’information est très ancrée dans la culture populaire. Les détournements de fonds publics, les crimes politiques et passionnels, la corruption et tous les autres délits n’ont jamais été abordés en public lorsque les acteurs concernés rodent dans le cercle du pouvoir.
Entendons-nous bien que le président Sassou a le droit de gâter son épouse pour son anniversaire, comme tout citoyen de ce monde. Mais par respect pour son peuple qui, en majorité, vit en dessous du seuil de la pauvreté, il aurait dû s’abstenir de faire voyager un groupe de 150 personnes pour l’occasion.
Madame Sassou pouvait bien se rendre à Saint-Tropez avec ses enfants ou quelques amies intimes pour fêter son anniversaire dans le confort ordinaire. Pourquoi dilapider un millions d'euros de l’argent du peuple pour aller enrichir les coffres des magasins étrangers?
Ne pouvait-elle pas le dépenser au Congo, en achetant des objets d’arts et des produits locaux qui stimulerait tant soit-peu l’économie locale?
Un sinistré du drame de Mpila
En tout cas, madame Sassou a très mal paru dans cette polémique inutile, surtout que cela vient rajouter du piment dans une autre affaire  dit des «  Biens mal acquis » dans laquelle est impliqué son époux. C’est comme un comportement compulsif qui sévit ces gens. Malgré l’abondance des biens mal acquis, l’argent jeté à la poubelle ici et là, ils ne sont pas capables de vivre discret chez eux sans se priver des balades et du shopping en France. On aurait dit que c’est une sorte de thérapie des dirigeants dépostes africains.
Le noir vit dans la misère parce qu'il s'y sens mieux
Tout cela confirme ce que le nègre a toujours représenté dans l’histoire de l’humanité : la calamité.
Lorsque nous sommes en présence de dignitaires noirs veulent, à la fois, être des blancs(en se dépigmentant la peau), puis se couronner« Roi des nègres » (comme Mobutu), c’est ce genre de bêtises que nous ne pouvons que récolter pour nos pays.
Des partisans de Sassou manifestent leur soutien sans faille au président à Brazzaville
Le pire dans tout ça est que la faute ne leur revient pas; mais plutôt à ce même peuple qui croupit dans la misère. C’est le même peuple qui s’en presse à élire les dirigeants pour des fins ethniques et tribalistes.  
Le culte de la personnalité et le clientélisme ont rendu les Congolais aveugles face à l'injustice et l'impunité.
 
C’est ce même peuple qui accepte de descendre dans les rues, lors des campagnes électorales, pour soutenir le président sortant moyennant une somme de 3 000 Frs CFA.
C’est pourquoi je dis que la galère du nègre c’est le nègre lui-même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire