Le Congo s’est fait battre par le Cap-Vert sur un scénario
fou, qui pourtant le voyait déjà en quart de finale de l’Afrobasket 2013. En
effet, le Congo a mené et dominé le jeu durant tout le match, en grande partie
grâce à une bonne adresse dans le tir à 3 points et à mi-distance. À la fin du troisième
quart temps, le Congo menait même par 16 points.
C’est au dernier quart que les choses se sont précipitées.
Marito Correia et Dimitry Coronel ont dirigé un revirement remarquable à coup
de trois points et smash spectaculaires. Personne n’y croyait à ses yeux.
Le staff technique congolais a manqué de ressources
techniques pour enrayer cette boulimie offensive des « Requins bleus ».
Giovanne Oniangue a fait un grand tournoi avec le Congo |
Un autre aspect, c’est le pauvre jeu intérieur de la
sélection ou ils se sont faits dominé dans les rebonds tout au long de ce
tournoi. Même le Cap-Vert, réputé une équipe au jeu tendre, a fait ce qu’il
voulait dans la raquette. Personne ne prend les rebonds, personne ne contre les
tirs et personne ne place son corps devant le panier pour éviter les dunks de l’adversaire.
Aussi vers la fin on a raté trop de tirs
du côté des Diables-Rouges. Trop de précipitations à l’heure de la sélection
des tirs et on ne joue pas beaucoup avec les intérieurs pour assurer le panier
facile.
Le jeu complet et athlétique de Nobel Boungou-Colo a beaucoup manqué aux Diables-Rouges lors de ce tournoi. |
Le basketball congolais a besoin des états généraux pour développer
et pérenniser cette discipline. Giovanne Oniangue (14 points Contre le Cap-Vert),
Boukinda, Niama et autres il y’a du talent en abondance. Mais ce qu’il faut c’est
d’adopter la culture du basketball.
Eh oui, le Congolais n’a pas la culture et le vécu du basketball.
Pour ça il faut d’abord trouver un bon sélectionneur d’un grand pays du basket
comme l’Espagne ou l’Angola. Et ensuite, les chaines de télévisions congolaises
devraient commencer à rediffuser des matchs de la NBA à la télé progressivement
pour intéresser les plus jeunes pratiquants.
Dans un début, il serait intéressant
de commencer à rediffuser les maths d’Oklahoma City avec Serge Ibaka. Pas
besoin du direct, des matchs en différé suffisent pour un début.
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