samedi 3 août 2013

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


Des militaires de la FARDC en mauvaise posture.
7- Forces Armées Congolaises (Congo-Brazzaville)
Une autre petite armée d’environ 19 000 effectifs, qui incluent des forces de sécurité, des sapeurs-pompiers et des policiers.
Les FAC sont une sorte de refuge de tous les petits bandits de la société, des anciens membres des milices privées, des chômeurs, des pillards et aussi des parents du village du président de la république.
Une caricature décrivant le quotidien du militaire congolais de Brazzaville
Les explosions du  camp du régiment blindé de Mpila(nord de Brazzaville), en mars 2012, ont dévoilées aux Congolais les réalités d’une armée mal équipée, mal entrainée et irresponsable. Lors de cette tragédie, les militaires étaient incapables de secourir les populations, manquant des vivres, des tentes, de l'expertise  et même des kits de premier soin pour apporter les premiers secours aux victimes. Leurs homologues du Maroc et du Gabon leur ont apporté des tentes et leur ont appris comment les monter rapidement. Les militaires sud-africains leur ont même appris comment construire des latrines d’occasion pour ce genre de situation.
Pire, les militaires congolais ont mal paru lorsqu’un groupe d’une centaine de soldats a profité des évènements pour se livrer à des actes de pillages dans la ville. Ils réclamaient une augmentation de salaire, alors qu’on n’avait même pas encore fini d’identifier et d’enterrer les victimes de la tragédie. Bref, toute une humiliation pour le président Sassou qui veut offrir ses bons offices pour amener la paix en RCA et en RDC.
Président Sassou, l’on ne peut pas jouir d’un prestige diplomatique lorsqu’on est chef d’État d’une armée pourrie. Les protagonistes des conflits préfèrent écouter un leader qui possède des moyens financiers et militaires capables de mobiliser une force de 2000 hommes, à portée de main, capable de s'interposer de force.


6- Les Forces armées du Burkina Faso(Burkina Faso) 

Une petite armée de 6 000 hommes environs, appuyée d’une milice populaire de 45 000 hommes tous équipés de fusils soviétiques et chinois. Mais là aussi on est loin de l’époque de la révolution du Faso prônée par Thomas Sankara, l’époque de la guerre des « 5 » jours contre le Mali(du 25 au 30 décembre 1985).
Des paras Burkinabès
L’armée du Burkina Faso actuelle est minée par l’indiscipline, l’oisiveté et le sous-entrainement. Elle a connu de nombreuses mutineries en 2011. Lors de ces mutineries, c’est souvent la population qui en fait les frais, avec des magasins saccagés et pillés, des passants qui se sont vus dépouillés de leurs objets personnels (argent, téléphones portables, passeports etc.).

Ici aussi nous sommes dans la même situation du Mali, avec un système miné par l’usure et la complaisance. Le jour qu’une rébellion armée apparaitra, elle prendra le dessus rapidement comme ça se passe partout en Afrique.

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