dimanche 1 septembre 2013

RDC : les FARDC doivent garder la pression sur le M23


Les combats qui ont repris depuis le mercredi 28 août entre les forces du Mouvement du 23-Mars (M23) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les soldats  de la Monusco, sont entrés dans une phase décisive aujourd’hui avec la reprise de contrôle de la colline de Kibati.
La colline de Kibati, dite des « Trois antennes », a été reprises après des frappes de l’artillerie lourde des canons et hélicoptères de la Monusco et aussi des tanks de l’armée congolaise. Malheureusement, le bilan des opérations présentent le premier cas de décès d’un soldat étranger, un soldat Tanzanien de la force de stabilisation de l’Onu.
La colline des "Trois antennes" envahie par la population après sa reprise aux combattants du M23.
Avec cette opération de force, il ne faudra pas s’arrêter en si bon chemin. En matière de guerre, ça toujours été ainsi, chaque armée a son mémento de victoires. Quand on est sur une séries de victoires éclaires, il faut continuer à frapper davantage avec une seule et grande regroupée en un seul front pour se déferler comme l’avait fait l’armée de Staline contre la Wehrmacht allemande. 

Nécessité de créer une unité d’infanterie de choc dans les FARDC.
Un soldat Tanzanien de la Monusco
L’État-major congolais devrait profiter de ce soutien de la puissance de feu de l’Onu pour réorganiser son armée de façon à être très efficace sur le terrain. C’est vraiment déplorable de voir toutes ces manifestations congolaises de Goma ou encore sur les forums congolais où une grande majorité de l’opinion publique congolaise semble ignorer la mission et les limites d’une force onusienne. L’ONU peut décider d’apporter du soutien à l’armée congolaise, mais elle n’est pas responsable de la sécurité du Congo. C’est aux Congolais d’abord d’embrasser les questions de sécurité et de souveraineté nationale comme des grands garçons.
Ceci étant dit, les généraux et hommes politiques congolais devraient songer à créer une unité de choc d’infanterie légère d’urgence. Actuellement l’avantage militaire tourne du côté du Congo. L’armée congolaise a enfin commencé à remporter des batailles importantes au front, mais il faut des soldats d’élites pour compléter le travail de l’artillerie et des hélicoptères de la Monusco.
Une idée principale consisterait à sélectionner dans chacune des unités des FARDC, des meilleurs soldats par leur bravoure au combat et le sens de la discipline. À ce groupe, on y ajoutera les meilleurs recrus dans des centres de formation, pour les réunir pour un stage intensif d’un mois.
Avec une unité de choc, à l’image des Rangers américains, les FARDC bénéficierait d’une première force frontale adaptée aux tactiques de l'infanterie modernes. La Monusco et les FARDC sont déjà bien garnie en infanterie motorisée], mais on a besoin de l'infanterie légère pour expulser le M-23 et tous les groupes armées des collines surplombant Goma et le lac-Kivu.
Une patrouille des Rangers américains. Les FARDC devraient s'en inspirer
Cette unité de choc devrait être bien entrainée aux tactiques de combat de jungle et montagneux. La grande région du Kivu(Sud et Nord) est une zone géographiquement compliqué à cause des collines et la jungle. Il est primordial que le soldat congolais régulier apprenne à combattre dans ce milieu, afin que le Congo soit capable de triompher du long et complexe conflit de l’Est du Congo.

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