La grande victoire de
l’AC Léopard de Dolisie en Coupe de Confédération vient nous interpeller sur
des sujets que l’on ne prenait jamais la peine de débattre. Lors de la finale
des Fauves du Niari contre le Djoliba, neuf joueurs de l’équipe-type étaient
des internationaux congolais. Du cote du Djoliba il y’avaient deux guinéens et
au moins un sénégalais- si l’on s ‘en tient aux propos des commentateurs des
matchs. Ce constat nous amène à penser
qu’il y’a de la qualité suffisante dans
le football local congolais, pour créer un produit commercial crédible.
Après les expériences
de l’Égypte, la Tunisie, Le Maroc, l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du sud, le
Ghana, l’Angola et plus récemment le Cameroun et le Gabon, la professionnalisation
du football en Afrique n’est plus un rêve, sinon un processus irréversible.
Certains pays pratiquaient déjà le professionnalisme partiel depuis une dizaine
d’année, par l’intermédiaire des puissants clubs comme l’Africa Sports et l’ASSEC
(Cote d’Ivoire), les Maliens du Djoliba et le Stade, les Congolais du TP
Mazembe, V-Club et le Motema Pembe.
Dans le cas du Congo,
l’amateurisme et le manque de vision des dirigeants constituent un blocage
important pour arriver à ce stade organisationnel. Pourtant les atouts ne manquent pas: le talent
est la et l’argent du pétrole aussi est disponible dans les banques. Avec une petite
organisation et une subvention de l’État, le Congo pourrait faire autant que le
Gabon en matière de création d’une ligue professionnelle de football.
Siège de la fédération du football congolais(RDC) |
Comment y parvenir ?
Il faudrait attaquer
le problème en 3 D : la restructuration
du championnat, la réorganisation
de la ligue et le financement.
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