vendredi 2 août 2013

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


4- Les Forces Armées Togolaises(Togo) 

Une autre petite armée qui ne sert à rien si ce n’est de vider ses munitions sur son propre peuple. Les soldats togolais sont grands et corpulents en général, mais avec très peu de bagages intellectuels pour mener des missions militaires offensives. Ils se sont plus illustrés dans des missions de paix internationales à caractère protocolaire et administratifs. Le Togo a été l’un des fervents pays de la CEDEAO qui exigeaient de l’aide financière comme condition pour participer à la force africaine de libération du Mali. 

Une parade de l'armée togolaise.
Au niveau national, il n’y a rien à signaler à part des réprimandes de manifestations dans le bain de sang et des actes pillages des militaires qui ont lieu régulièrement pour des revendications de primes et salaires.


3-Les Forces armées centrafricaines (FACA) 

Si nous devons considérer les forces armées comme une malédiction pour l’Afrique, nous devrions déduire que la Centrafrique est un pays maudit des Dieux.

Les ex-maquisards Selekas sont devenus des membres de l'armée régulière en RCA.
Depuis 1996, la roue tourne en RCA. Les mêmes événements se reproduisent en ne changeant que les acteurs plus ou moins manipulés par le Tchad. Mutineries, rébellion, Coup d’État,  pillages, assassinats et viols répétés tel est le sombre tableau que connait ce pays.

Dans cette cacophonie, on retrouve une armée déloyale aux institutions de la république, indisciplinée, irresponsable et surtout lâche (l’armée centrafricaine ne combat jamais). 

Le dernier évènement en date, est la fuite de l’ancien président François Bozizé en mars 2013. Il a été chassé du pouvoir par une bande de centaines de miliciens du mouvement dit Seleka. Depuis, c’est l’impasse et la situation humanitaire et sécuritaire ne cesse de se détériorer.
Des enfants-Seleka en patrouille

Le nouveau président, Michel Djotodia vient d’ordonner le brassage entre ses anciens éléments (la Seleka) et la FACA comme première solution.

Mais bon, là aussi il s’agit des bandits qui vont se regrouper avec d’autres bandits. La RCA ne changera jamais, sauf si on refait appel à la colonisation française.


2- LES FARDC (République Démocratique du Congo) 

Les FARDC  de la RDC
Les Forces de la République Démocratique du Congo représentent la calamité et la honte qui minent le Congo depuis bientôt de 20 ans. Pourtant elle parait très impressionnante sur le papier, avec ses 70 000 hommes et la centaine des généraux. Mais le problème est que c’est une armée qui ne combat presque pas. À l’approche de l’ennemi, elle bat simplement en retraite, non sans se livrer à des actes de pillages et de viols sur la population civile.

Dès son arrivée au pouvoir, l’ancien président Laurent Désiré Kabila avait promis d’amener les effectif de l’armée à six cents mille hommes. Le but était d’en faire la plus grande et puissante armée de l’Afrique noire, même devant celle du Soudan et du Nigeria. Mais il n’aura pas eu le temps de le faire, puisque lui-même assassiné par des éléments de cette même armée après seulement  trois ans de pouvoir. 

Aujourd’hui la situation sur le terrain est catastrophique. Les pays voisins comme l’Ouganda et le Rwanda interviennent et créent des groupes armées sur le territoire congolais comme bon leur semblent. L’Angola s’est même permis d’occuper de force des localités diamantifères appartenant au Congo. Le gouvernement n’a pas bougé d’un seul doigt pour ne pas fâcher le seul allié fiable et assez puissant pour le protéger des prétentions territoriales rwandaises et ougandaises. 

À côté de cela, nous assistons aussi à la prolifération des groupuscules armées dans l’Est du pays. Les experts estiment à une trentaine les différents groupes qui occupent le Nord-Kivu. Il y a diverses forces maï-maï qui, à l'origine, sont des milices paysannes autochtones. Il y a les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), les ex-rebelles hutus rwandais, il y a aussi différents groupes de rebelles ougandais et bien entendu il y a le fameux M23, le groupe de soldats rebelles qui mènent la vie dure au gouvernement congolais depuis 2012. Le M23, qui est la principale force armée dans la région, est implanté au nord dans la zone de Rutshuru, Bunaga, et occupe des positions aux portes de Goma.

On soupçonne le Rwanda de lui fournir un appui logistique important. Aujourd’hui, l’espoir de tous les Congolais semble se porter sur la nouvelle brigade d'intervention de l’ONU. Cette brigade sera composée essentiellement des soldats tanzaniens. Aura-t-elle les moyens logistiques et tactiques pour venir à bout de ces groupes armés ?  

Les leaders du M-23, casse-tête de l'armée congolaise.
La Tanzanie a toujours possédé un bon programme de service militaire obligatoire pour sa population. Son armée régulière et sa réserve, de plus de deux millions d'hommes et femmes, comptent parmi les plus professionnelles et efficaces du continent, surtout après sa victoire sur l’Ouganda d’Idi Amine Dada. Mais la situation a beaucoup changé depuis. Les Congolais, eux-mêmes, doivent prendre conscience que personne d’autre ne viendra combattre férocement à leur place. Des volontaires étrangers viendront sûrement pour se faire une bonne paye au Congo, mais pas pour y mettre leurs corps et âmes. 

Il y’a eu plusieurs missions étrangères pour tenter d'aider l’armée congolaise à redevenir cette armée combative qui s'étaient distinguée à l’époque des guerres mondiales au service de la Belgique.

La Belgique avait envoyé deux missions de formation : l’une à Kisangani et l’autre à Kindu. Mais ça n’a pas donné des résultats escomptés. Il y’a eu aussi l’aide angolaise au Bas-Congo qui n’a pas marché. 

L'armée tanzanienne en action aux Comores. Elle est attendue en RDC avec urgence.
Nous pensons que c’est d'abord un problème culturel. Il faut essayer de comprendre la culture du Congolais, ses désirs, ses valeurs, avant de l’aider à devenir un meilleur combattant qui va tout offrir pour son pays. 

Sincèrement, ça fait plusieurs années que nous crions tous sur cette toile à propos d’un service militaire obligatoire au Congo. Il faudra que tous les jeunes congolais âgés de 18 ans, garçons et aptes au service militaire, aillent recevoir une instruction militaire et idéologique de 12 mois. Cela ne devrait pas être une option, mais une clause de NON-NÉGOCIATION pour la souveraineté du pays.

2 commentaires:

  1. vraiment de n'importe quoi votre classement. Pourriez vous nous dire vos critères de classement? que connaissez vous de l'armé Togolise? Je vois bien que vous avez dis des choses sur l'armé congolaise avec plus de preuves. mais quand à l'armé Togolaise, On dirait si les mots vous manquait pour justifier votre classement.

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  2. Bonjour Walid,

    Je n’ai pas élaboré davantage sur l’armée togolaise parce que le Togo n’est pas impliqué dans des conflits militaires. Il n y a pas donc beaucoup de données sur l’efficacité de son armée en temps de guerre. Mais j’ai déjà visité le Togo à deux reprises et je connais bien les problèmes disciplinaires et organisationnels de l’armée togolaise.

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