Des militaires de la FARDC en mauvaise posture. |
7- Forces Armées Congolaises
(Congo-Brazzaville)
Une autre petite armée
d’environ 19 000 effectifs, qui incluent des forces de sécurité, des
sapeurs-pompiers et des policiers.
Les FAC sont une sorte
de refuge de tous les petits bandits de la société, des anciens membres des
milices privées, des chômeurs, des pillards et aussi des parents du village du
président de la république.
Une caricature décrivant le quotidien du militaire congolais de Brazzaville |
Les explosions du camp du régiment blindé de Mpila(nord de
Brazzaville), en mars 2012, ont dévoilées aux Congolais les réalités d’une
armée mal équipée, mal entrainée et irresponsable. Lors de cette tragédie, les
militaires étaient incapables de secourir les populations, manquant des vivres,
des tentes, de l'expertise et même des kits de premier
soin pour apporter les premiers secours aux victimes. Leurs homologues du Maroc et du Gabon leur
ont apporté des tentes et leur ont appris comment les monter rapidement. Les
militaires sud-africains leur ont même appris comment construire des latrines
d’occasion pour ce genre de situation.
Pire, les militaires
congolais ont mal paru lorsqu’un groupe d’une centaine de soldats a profité des
évènements pour se livrer à des actes de pillages dans la ville. Ils
réclamaient une augmentation de salaire, alors qu’on n’avait même pas encore
fini d’identifier et d’enterrer les victimes de la tragédie. Bref, toute une
humiliation pour le président Sassou qui veut offrir ses bons offices pour
amener la paix en RCA et en RDC.
Président Sassou, l’on
ne peut pas jouir d’un prestige diplomatique lorsqu’on est chef d’État d’une
armée pourrie. Les protagonistes des conflits préfèrent écouter un leader qui
possède des moyens financiers et militaires capables de mobiliser une force de
2000 hommes, à portée de main, capable de s'interposer de force.
6- Les Forces armées du Burkina Faso(Burkina
Faso)
Une petite armée de 6
000 hommes environs, appuyée d’une milice populaire de 45 000 hommes tous
équipés de fusils soviétiques et chinois. Mais là aussi on est loin de
l’époque de la révolution du Faso prônée par Thomas Sankara, l’époque de la
guerre des « 5 » jours contre le Mali(du 25 au 30 décembre 1985).
Des paras Burkinabès |
Ici aussi nous sommes
dans la même situation du Mali, avec un système miné par l’usure et la
complaisance. Le jour qu’une rébellion armée apparaitra, elle prendra le dessus
rapidement comme ça se passe partout en Afrique.
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