mardi 3 mai 2011

Élections Canada/ Stephen Harper reconduit à la tête du pays



Au lendemain d'une victoire écrasante (167 sur 308), Stephen Harper s'est engagé à respecter sa plateforme, et non pas radicaliser ses positions, comme le craignent ses opposants.
Arrivé au pouvoir en 2006, les Canadiens lui ont reconduit le vote de confiance à cause de sa brillante gestion pendant les heures troubles de la grande crise économique internationale. En effet, le Canada n’a pas été très touché par la crise de 2008-09 comme les autres pays du G8.
Harper a partagé timidement sa joie avec son épouse.
Toutefois, prenant acte de sa très faible représentation au Québec, le chef du parti conservateur reconnaît qu'il devra travailler d'arrache-pied pour gagner la confiance des Québécois.
Des 11 députés que le Parti conservateur comptait dans la Belle Province, seuls six ont survécu à la vague orange qui a déferlé sur le Québec, emportant 58 sièges sur 75.
La surprise est venue du Bloc Québécois qui a subi un revers cuisant, passant de 47 députés à la dissolution de la Chambre à seulement deux aux élections de lundi, qui ont été remportés par les conservateurs du Premier ministre sortant Stephen Harper, selon les résultats provisoires d'Élections Canada, l'organisme indépendant en charge du scrutin.

Cette déchéance a rapidement conduit à la démission de son chef Gilles Duceppe. J'annonce que je quitte mes fonctions (de chef du Bloc), a déclaré M. Duceppe devant ses partisans réunis à Montréal. Je vous quitte mais d'autres suivront jusqu'à temps que le Québec devienne un pays, a-t-il lancé, pendant que ses partisans scandaient On veut un pays, on veut un pays.

La déroute du Bloc québécois a largement profité au Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) de Jack Layton(photo-ci bas), qui a raflé 61 des 75 sièges de la province, ce qui lui a permis de devenir le deuxième parti canadien, avec environ 106 élus dans l'ensemble du pays. Layton a aussi fait des ravages dans la région d’Ottawa(Ontario) et de Gatineau(Québec).
 Hier soir dans son fief de Calgary, dans un rare moment de confidence, Stephen Harper a raconté à la salle bondée de journalistes sa fin de soirée électorale. «Mes employés ont insisté pour que je boive du champagne», a-t-il indiqué. Et au goulot, a-t-il précisé, mais «seulement un petit peu».

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