lundi 17 décembre 2012

La route Makoua-Etoumbi : vaincre la fatalité.


Lancés en 2010, les travaux de la route Makoua-Etoumbi (98kms) dans la Cuvette-Ouest suivent leurs cours, malgré les intempéries. Les travaux de cette route, exécutés par l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, présente un niveau de bitumage à hauteur de 58 km sur un total de 98 km.
Réparation du ravin à l'entrée de la ville d’Etoumbi
Il faut souligner que là nous nous trouvons dans l’une des zones les pluvieuses de la planète, au cœur de l’Afrique équatoriale. Les défis du travail sont alors immenses pour les techniciens et ouvriers, si l’on tient compte de la canicule tropicale aussi.

Pluie ou pas, canicule ou froid siberien, en tout cas, les Congolais doivent forcer la main pour sortir de la fatalité. Avec ce projet, l’on constate clairement que la vie de ces populations bouge d’un grand pas.
La stelle marquant la traversée la ligne imaginaire de l'équateur sur la ville de Makoua
Avant la construction de cette route, ça prenait deux jours en automobile pour faire ce trajet Etoumbi-Makoua. Aujourd’hui, on le parcourt en seulement deux heures avec 59% des travaux réalisés.
Nous  estimons qu’à la fin des travaux, faire Makoua-Etoumbi en voiture ne se sera qu’une question de quelques 40 minutes.
Ce chantier comprend aussi la pose de la signalisation horizontale et verticale
La morale de l’histoire est qu’avec un peu de volonté, le président de la république peu  permettre aux populations de l’intérieur de sortir écouler leurs produits loin du village pour y retourner le même jour.

Les jeunes ramasseurs du gravier dans la rivière Mambili à Makoua
Il faut refuser la fatalité Congolais! Rien n’est impossible sur cette terre, sinon des hommes incapables.


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