lundi 17 décembre 2012

Reprise du trafic fluvial Brazzaville-Bétou : un Ouf de soulagement!


La Coordination du chantier naval et des transports fluviaux (CNTF) vient de mettre à flot le bateau ’’Ville de Brazzaville’’, qui assurera le transport des passagers et des biens sur les fleuves Congo et Oubangui entre Brazzaville et Bétou via Mossaka et Impfondo.
La cérémonie de mise à flot de ce bateau s’est déroulée récemment à Brazzaville en présence du  ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, Rodolphe Adada ; du ministre délégué chargé des voies navigables et de l'économie fluviale, Gilbert Mokoki ; et du ministre délégué en charge de la de la marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.
Le port de Mossaka va retrouver son dynamisme d'antan.
Ville de Brazzaville dispose d'une chambre froide et de 160 couchettes. Dans la classe intermédiaire, il y a des lits par lots de quatre, tandis que dans la classe touriste, des cabines à quatre lits. En première classe, il y a deux lits ; en hors classe le passager est seul avec tout le nécessaire. Pour ce voyage inaugural, qui intervient quatorze ans après l’arrêt du trafic, le bateau desservira les ports aménagés, notamment Mossaka, Loukolela, Liranga, Ndzoundou, Mombèndzèlè, Impfondo, Dongou, boyelé, Landza et Bétou.
Il faut quand même rappeler que si les mesures ne sont pas arrêtées afin de ramener à l’ordre les membres de l’équipage de ces bateaux, nous allons revenir à la case départ dans deux ou trois ans. Le bateau est bien là, mais les Congolais, habitués à la gratuité et l’assistanat, ne voudront pas payer le ticket du voyage. Ce manque à gagner causera la perte de ce bateau pour manque d’argent pour l’entretien et les frais de carburant.
Un camp de réfugiés de la RDC à Bétou
C’est une question de responsabilité. Celui qui n’a pas son billet en main, ne voyage pas c’est tout. Lorsqu’on n’a pas d’argent on ne voyage pas. Il incombe au ministre Gilbert Mokoki, qui est un haut officier compétent de l’armée congolaise, de prendre les mesures nécessaires pour sanctionner les gestionnaires en cas d’absence de recettes financières après les voyages.
Les Congolais doivent comprendre que la culture de l'assistanat n'est pas une solution contre la pauvreté.

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