Disons que cette initiative de l’État Congolais d’essayer de
développer une industrie touristique et de loisirs, afin de diversifier l’économie
et les rentrées de devises étrangères, est un programme ambitieux qui a pour
but de créer des emplois durables.
Ollombo Airport |
Cependant, comme dans la plus part de ces
projets, le maître d’ouvrage ne prend pas la peine et le temps de faire des études
de faisabilité et efficients. Aujourd’hui, 90% des infrastructures qui se construisent
au Congo répondent plutôt à une clientèle haute-de gamme qu’aux attentes des
populations.
L'aéroport d'Ollombo, situé tout près de l'Alima |
Si nous prenons l’exemple du développement du tourisme, il
serait fou et périlleux de croire que le Congo serait prêt à rivaliser contre
les grandes destinations du tourisme de masse du continent qui sont l’Afrique
du sud, l’Égypte, le Maroc, le Kenya ou encore le Sénégal. On est encore à un
siècle de retard, en ressources naturelles comme humaines, pour proposer des
produits haut de gamme dont se servent ces pays pour attirer les visiteurs.
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