mercredi 9 avril 2014

Élections Québec : le nouveau Québec a dit NON à l’idéologie nationaliste.


L’écrasante victoire des Libéraux, lors des élections du lundi passé, est une claque contre l’idéologie nationaliste prônée depuis une trentaine d’années par une poignée de faucons québécois. Alors qu'il espérait former un gouvernement majoritaire grâce à l'ajout de candidatures de renom, le Parti québécois a non seulement été évincé du pouvoir, il a perdu quelques-unes de ses principales vedettes au passage, dont la plus prestigieuse de toutes, madame la première ministre Pauline Marois, qui a perdu dans le comté de Charlevoix Côte-de-Beaupré.

Pauline Marois a démissionné du pouvoir après sa cuisante défaite.
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, qui se disait sereine et confiante au moment de déposer son bulletin dans l'urne lundi matin, accusait un déficit d'environ 900 voix face à la jeune libérale Caroline Simard, une entrepreneure et spécialiste du marketing, avec seulement deux des 186 bureaux de vote à comptabiliser. Devant cette cuisante défaite, la première ministre sortante a remis sa démission comme chef du parti québécois.
Avec elle, sont partis une cohorte de ministres qui se la jouaient à la diva, à l’image de Pierre Duchesne, Diane De Courcy, Yves-François Blanchet, Réjean Hébert, Bertrand Saint-Arnaud, Élizabeth Larouche et le très polémique Léo Bureau-Blouin  dont le passage à l'Assemblée nationale n'aura duré que 18 mois.
Comme les Libéraux sont revenus au pouvoir, avec comme leader le brillant Jacques Couillard,  les bonnes choses vont recommencer. Depuis plusieurs années, le Parti Québécois a fait  de son projet indépendantiste sa carte de triomphe. Pour y parvenir, les différents dirigeants qui se sont succédés ont soulevés des sujets polémiques comme l’unicité de la langue du français partout au Québec, l’accommodement raisonnable des immigrants et tout dernièrement c’était la Charte de la laïcité dans les organisations publiques. Mais apparemment le message n’a pas passé.
Il faut désormais compter avec la force des immigrants pour passer au pouvoir
Les Québécois d’aujourd’hui ne sont plus vraiment intéressés à ces affaires de referendum et de l’indépendance. Nous avons tellement des dossiers plus importants à régler au Québec comme le problème des frais de scolarité, qui ne cessent de grimper, la santé dont les hôpitaux sont débordés et l’intégration des immigrants dans le marché de l’emploi. L’on devrait plutôt mettre nos énergies à résoudre ces problèmes que de commencer à s’attaquer à celui qui est différent de nous.

Le Québec est une belle et grande société. Mais il y’a encore beaucoup à faire pour réussir cette société démocratique à laquelle tous nous aspirons. Car il y’a encore une volonté d’une frange de Québécois blancs comme la neige qui ne veulent pas partager le gâteau.
En matière d’intégration professionnelle, très peu d’efforts ont été consentis par rapport à d’autres provinces canadiennes. Par exemple, la fonction publique québécoise emploie actuellement moins de 2% de minorités visibles dans son personnel. C’est incomparable avec les riches provinces de l’Ontario et de l’Alberta qui possèdent des fonctions publiques très multicolores. Ce sentiment de discrimination raciale se fait sentir jusque dans les sociétés parapubliques comme Hydro-Québec, Loto-Québec, Placement Québec et même les sociétés de transport public comme la STO(Société de transport de l’Outaouais) affichent le 100% de son personnel administratif blanc comme neige.
Les chutes de Niagara(Ontario), l'une des 7 merveilles du monde.
C’est vrai que le Québec est la seconde province (après l’Ontario) à accueillir les nouveaux immigrants, mais recevoir les nouveaux immigrants ne suffit pas.  Il faut aussi les intégrer dans la société, leur donner du travail. Il faut aussi préciser que cette discrimination au Québec ne concerne pas que les immigrants. Les blancs anglophones aussi, venus des autres provinces canadiennes, sont victimes de cette brimade.
Toronto, la première métropole canadienne, au bord du Lac Ontario.
Cependant, le plus important et positif que nous devons retenir de cette défaite des souverainistes est que c’est le Québec qui est sorti gagnant. Le vrai peuple du Québec a dit non à l’idéologie nationaliste, l’idéologie de l’exclusion. Les Québécois veulent vivre en paix et en harmonie avec tous les autres Canadiens, quel que soit leurs origines, leurs sexes, leurs religions.
Ô Canada, le royaume des neiges! Qu’il est grand,  beau  et majestueux!
Piste de motoneige au Québec
Tout le monde peut prendre son auto en partant d’Halifax (côte atlantique) jusqu’à Vancouver (côte pacifique), en passant par les îles de la Madeleine, Montréal, la région des Grands des Lacs canadiens, les rocheuses etc…Tout un voyage de plaisir à vous en couper le souffle.

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