mardi 4 juin 2024

Le 5 juin 2024 : Sassou Nguesso va tuer le football congolais.

Après avoir massacré physiquement les Congolais le 5 juin 1997, Dénis Sassou Nguesso vient de décider de nous tuer moralement demain 5 juin 2024, avec son forfait contre le Niger. Les Diables Rouges ne feront pas le déplacement de Kinshasa pour jouer la rencontre telle que décidée par la FIFA.

C'est une décision qui manque de justesse politique, d’autant plus que le Congo risque bien plus gros sur le plan financier et sportif avec ce nouveau bras de fer engagé avec la FIFA. Tout ceci est prévu dans le but de mettre en marche le plan machiavélique et définitif de la destruction du patrimoine socioéconomique, culturel et sportif du Congo que le président Sassou et sa famille ont entamé depuis l’été 1992. Le forfait sportif, seulement pour ne pas faire les dix minutes de traversée fluviale, n’est que l’arbre qui cache la forêt.

C'est à l'issu d'une réunion tenue cet après-midi, entre le ministère des sports et les dirigeants de la FECOFOOT, que le ministre Hugues Ngouolondélé a communiqué la pire nouvelle que le monde sportif n’a jamais vu venir. À entendre les raisons évoquées par le ministre des Sports, il s’agit plus d’une décision politique que pour des soucis de logistique et c’est ce que la FIFA n’admet pas : que la politique vienne s’immiscer dans les sports.

Monsieur Ngouolondélé soutient que malgré les efforts déployés par le président de la République à la dernière minute, pour rénover le stade Alphonse Massamba Débat, la FIFA a maintenu sa décision que le match se jouera à Kinshasa. Mais vous ne pouvez pas forcer la FIFA à modifier ses programmes à la dernière minute, au moment où l’adversaire a déjà élu quartier là-bas depuis le 31 mai pour préparer son match. Vous parlez de sauvegarder la dignité et les valeurs du Congo, mais le Niger en a aussi de dignité. Les autres ne vont pas accepter de déménager la veille pour vous faire plaisir. Non seulement vous allez perdre ce match par forfait, mais vous serez aussi retirés de toutes compétitions FIFA/CAF en cours. Le Congo qui n’occupe que la 111e place du classement FIFA mondial ne pèse ni sur l’échiquier du football mondial, ni sur l’échiquier du football africain. Donc c’est une décision politique mal réfléchie et inutile pour le peuple congolais. Pire : ils ont poussé le cynisme jusqu’à choisir la date du 5 juin pour tuer le moral des Congolais. Partout sur la toile congolaise on ne parle que de ce forfait malvenu.

Le fait que le président Sassou se soit impliqué personnellement sur le dénouement de ce dossier ne témoigne pas de son intérêt pour le sport congolais, au contraire il a toujours l'air de ne rien en à foutre. Ce n’est pas parce qu’il adore médiatiser ses visites officielles au stade Bernabeu, en exhibant fièrement son maillot du Real Madrid, qu’il va mentir l’intelligence des Congolais. Il ne sait rien du foot et n’en a rien à foutre. Il ne veut pas que notre jeune équipe joue au stade des Martyres, là ou même le public l’avait copieusement hué pendant la cérémonie de l’ouverture des jeux de la francophonie l’été dernier.


‘’ NOUS AVONS NOS VALEURS À DÉFENDRE’’ : LES VALEURS DES VOLEURS ?

Je ne vois pas encore d’autres valeurs que nous allons défendre dans un pays qui a vulgarisé la culture du vol et de la corruption. Un pays où tout le monde vole en toute impunité. Avant ce n’était que le chef qui volait, mais maintenant c’est le petit fonctionnaire du coin qui se tape ses trois salaires du mois en douce. Les chefs des services financiers, les trésoriers, les douaniers, mêmes les simples commis aux passeports sont devenus des riches intouchables de la république...

On ne se réveille plus un seul matin sans parler des crimes commis par des kulunas. Des hauts cadres du pays sont victimes de violents braquages armés dans les maisons. Les populations sont entrain de lyncher des jeunes et filmer leurs crimes. Le gouvernement qui vend des grands pans de terres arables à l’état rwandais. Des Bacheliers qui ne peuvent pas aller à l’université, faute de n’avoir pas assez d’argent pour s’acheter une place dans la filière désirée. Même l’éducation des générations futures a été souillée...Vous voulez défendre les valeurs du vol et non des Congolais.

Je m’étais promis de ne pas parler de politique sur cette page, mais trop c’est trop. Avec cette décision de forfait, ils sont venus me chercher dans ma tanière. Le football est encore le seul et pur Havre de paix ou les Congolais de tous les bords peuvent s’unir ensemble autour d’une tasse de café pour parler des Diables Rouges. Que vous soyez Mbochi, Lari, Téké, Vili, Pounou, Sangha-Sangha, Bomitaba et les non cités...On se retrouve tous au Mbongui pour se soutenir. Cependant, ces médiocres politiques, qui ont déjà mis le pays à sac, quitte leur terrain pour venir nous massacrer dans notre Mbongui.

Dieu, que vous nous faites chier !

dimanche 2 juin 2024

Brouillon, ce Léopard ne mérite même pas d'être champion du Congo

 

AC Léopards de Dolisie

Le club de la capitale de l’or vert (le bois) a touché le fond en termes de contenu et surtout de comportement ce dimanche après-midi, lors de sa défaite 0-1 contre l'AS Cheminot pour la clôture du championnat congolais. 

 

Après 7 ans de disette, les Fauves du Niari sont de nouveau sacrés Champions du Congo 2023-2024, malgré leur courte défaite contre les Cheminots de Pointe-Noire. Le sacre avait déjà été acquis l’avant dernière lors de la victoire contre la Jeunesse Sportive de Talangaï (JST). On est quand-même loin de la flamboyante épopée du président Remy Ayayos, ou AC Léopards gagnait ave la manière et puissance. Dans un championnat moribond, ou le dauphin du champion, Inter Club, s’est fait ravir la seconde place par un mauvais football pratiqué lors des 3 dernières journées, sans parler des plusieurs rencontres terminées par des scores vierges ou étriqués, on n’a pas de quoi vraiment se réjouir du côté des fans de Dolisie. 

L'heure n’est pas grave, certes, mais le football est l’une des merveilles que l’humanité ait inventées. Donc quand on a la chance de le pratiquer, de voyager loin et de gagner sa vie avec le foot, il faut s’estimer privilégié et le jouer avec élégance. C’est vrai que AC Léopard comptait aujourd’hui deux grandes absences en attaque (Obassi et Moussavou) qui auraient pu ralentir un peu son jeu offensif, mais de là à proposer de la bouillie d’arachide… Les Fauves n’ont pas simplement perdu contre Cheminot ce dimanche (0-1), qui navigue au bas du tableau. Ils ont diffusé un sentiment d'impuissance pendant toute la durée de la rencontre. Pire : ils ont eu l'air de ne rien en avoir à faire. Résignation devant à leur public venu nombreux célébrer le titre avec une victoire. 

C’est l’image même de ce qu’est devenu le football congolais, des joueurs qui n’ont aucun sens de l’urgence, aucune ambition de gagner, dès que le match commence on active déjà la machine à tuer le chrono, on fait rentrer les soigneurs dans le terrain pour une tapette...On ne veut pas perdre et on ne veut pas gagner non plus. C’est triste pour le football congolais. 

dimanche 18 novembre 2018

LE DERBY DU FLEUVE CONGO : LA PLUIE S'INVITE…


Le derby du fleuve Congo entre le Congo-Brazzaville et le Congo-Kinshasa a tenu ses promesses émotionnelles et sportives, malgré la grosse pluie qui s’est abattue sur Brazzaville cet après-midi. Les deux équipes se sont séparées sur un score nul de 1-1. Kabongo a ouvert le score pour les visiteurs (22e), avant que Bifouma ne remette les pendules à l'heure quatre minutes après.


Dana l’avant-midi, Brazzaville, la capitale congolaise, avait l’air d’une ville assiégée avec des véhicules de la police militaire patrouillant tous les secteurs en état d’alerte. En effet, le derby
RD.Congo – Congo, qui devrait avoir lieu cet-après midi, était le match de tous les dangers. Au delà d'un simple ballon rond, des dimensions diplomatiques, politiques, culturelles... donnent souvent une autre considération au derby entre les 2 pays voisins. Les consignes du gouvernement congolais étaient donc strictes : ne pas permettre des regroupements de foule trop longtemps.

Le stade Massamba-Debat 3 h avant le match

Quatre heures avant le match, le stade Alphonse Massamba-Debat était déjà archicomble. 15 milles supporteurs, dont des nombreux kinois, se sont vus refusés l’accès aux portes du stade. Ils sont restés dans les pourtours du stade et la police les a dispersés. En ville aussi il y avait beaucoup de monde dans les rues, la tension était très forte. Les commerces de ville ont commencé à fermer leurs portes vers midi. Le pays traverse une crise financière et sociale atteignant des proportions incroyables, alors des gens malintentionnés voudraient profiter de la situation de confusion pour se livrer aux actes de pillage.
La foule des supporteurs qui fut dispersée par la police.

30 min après le début du match, une violente pluie s’est abattue sur la ville alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1. Le match s’est  quand même poursuivie dans des conditions climatiques difficiles, avec un terrain inondé d’eau, qui n'a pas favorisé du beau jeu sur le terrain, mais paradoxalement cette pluie a décrispé la foule et leur a donnée une occasion de s’amuser et de profiter du spectacle.
 Du coup l’ambiance et l’atmosphère partout dans la ville s’est détendue. Au lieu de maudire la pluie, les Brazzavillois l’ont plutôt accueilli comme un sauveur et le match est redevenu juste un simple jeu et non les menaces de batailles que d’aucuns laissaient entendre sur les réseaux sociaux. Cela a eu effet immédiat pour favoriser le travail du maintient de l’ordre par les gendarmes.

Sur le terrain du jeu, la pluie a eu l’effet de calmer les ardeurs des Léopards de la RDC qui étaient les maitres incontestables du début de la rencontre. Après une interruption de 40 minutes, pour permettre aux employés et ramasseurs de balles de retirer l’eau de la pelouse avec des cuvettes, le match a repris avec les locaux qui étaient devenus plus forts et plus dominants dans les duels.

On va dire a quelque chose malheur est bon. Cette pluie bénie serait-elle un don de notre ancêtre le Roi Makoko ?

En tout cas, le plus important est que le derby congolais a tenu toutes ses promesses dans le jeu et dehors. Tout est beau qui finit bien. Cependant, ce match nul condamne le Congo à devoir battre le Zimbabwe à Harare par deux buts de différence pour espérer rééditer l’exploit de Yaoundé 1972.


vendredi 9 novembre 2018

LE DERBY DU CONGO-RDC EST UNE HISTOIRE DE BUTS ET SPECTACLE

Le 18 novembre, les deux Congo vont s'opposer au stade Alphonse-Massamba-Débat, en match comptant pour la cinquième journée du groupe G des éliminatoires de la compétition prévue au Cameroun. Un derby qui promet, comme les précédents, du spectacle au public. Un formidable travail journalistique de compilation du journal ADIAC de Brazzaville me permet de vous faire résumer les rencontres les plus palpitantes de ce grand Derby du Pool-Malebo.


Lors de sa première participation en Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 1968 à Asmara (Érythrée), le Congo est opposé à l'ex-Zaïre qui gagne sur le score de trois buts à zéro grâce à Muwawa et Kabamba (deux buts). A la fin du tournoi, le Congo-Kinshasa remporte le trophée. La deuxième confrontation entre les deux équipes en CAN a eu lieu le 27 février 1972 à Douala, au Cameroun. Ce jour-là, malgré une interruption de trente minutes due à une panne d’électricité, le Congo s’incline deux buts à zéro devant les Léopards. Les deux buts sont signés Ntumba « Pouce ». Au final, c’est pourtant le Congo qui va remporter le tournoi sous la manette de Mbono « Sorcier » et Mbemba Tostao.
Thievy Bifouma force le passage devant Yannick Bolasié et Chancel Mbemba 

La troisième confrontation a eu lieu le 5 mars 1974 à Alexandrie(Egypte), lors de la phase de groupe de la CAN, les Diables rouges gagnent sur le score de deux buts à un. Mbono « Sorcier » (70 e mn) et Minga Noël « Pépé » ont répondu au but de Mayanga « Adelar », inscrit à la 25 e mn. Selon le récit de mon oncle, cette CAN avait laissé un goût amer aux Congolais parce que les Diables-Rouges étaient arrivés à cette édition comme les grands favoris et les tenants du titre. Mais en demi-finale, ils se sont fait surprendre et terrassés par la néophyte Zambie 4-2. A l’issue de la compétition, le Zaïre s’approprie sa deuxième CAN en battant la Zambie dans une finale jouée deux fois (2-2 et 2-0). Le choc de la finale tant attendue entre les deux capitales les plus proches du monde n’a plus eu lieu. Mais de nombreux observateurs considèrent que le Congo avait raté la chance de faire un doublé parce que les Diables rouges avaient l’ascendant sur les Léopards à cette époque.

Plus récemment, lors de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, le Congo s’est incliné en quart de finale sur le score de deux buts à quatre contre la RDC, après avoir mené pourtant au score deux buts à zéro grâce aux réalisations de Fodé Doré et de Thievy Bifouma en première mi-temps. Dans le dernier quart du jeu, la RDC marque coup sur coup par Dieumerci Mbokani(2), Jonathan Bokila et Joël Kimwaki. Donc en total des phases finales de la CAN, la RDC totalise trois victoires contre une pour le Congo.

Éliminatoires de la CAN




En éliminatoires de la CAN et du Mondial, les joutes entre les deux équipes sont cependant plus indécises et se soldent souvent par un spectacle où le football offensif a toujours été au rendez-vous. Ainsi, lors des éliminatoires de la 12e CAN 1980, au Nigeria, le Congo et le Zaïre s’affrontent le 8 avril 1979 au stade de la Révolution. Les Diables rouges corrigent les Léopards sur le score de quatre buts à deux. Un fait important pour moi, lors de ce match tant médiatisé, j’étais proche de fêter mes 5 ans, mais à cause de la joie populaire de cette soirée je me souviens que c’était la première fois dans ma conscience de bambin d’apprendre l’existence d’un peuple appelé zaïrois et qui était du coté des « méchants » mais nous les avons battus.

Au match retour, les Congolais étaient trop tendres mentalement et physiquement et ils ont laissé les Zaïrois assurer la Remontada(4-1) deux semaines plus tard, le 15 avril, au Stade du 20-mai avec un triplé du « Bombardier »  Lofombo. Du coté des Congolais, Nkoumbou, le gardien, les défenseurs Okouo-Akaba, Dengaky, Mounoundzi, les milieux de terrain Mbama-Nkounkou, Ntsélan-Tsiéné, Ndomba et les attaquants Bahamboula-Mbemba, Lingongo et Lakou disent adieu à la CAN. Ce jour-là ils ont aussi appris que le Zaïre venait de dénicher un petit prodige du football de 18 ans nommé Mutubilé Santos.
Six ans après, lors des éliminatoires de la CAN 1986, le 31 mars 1985, le Congo se fait corriger à Brazzaville 5-2 par le Zaïre au match aller. Je me souviens que ce match avait envoyé au lit les Brazzavillois très tôt. Comment un derby si attendu et une rencontre d’une importance capitale pour la fierté du pays pouvait terminer par une telle humiliation?

Mutubilé Santos, l'homme du match, avec son complice du milieu Kiyika avaient survolé le match comme des « Superman ». Les buteurs des Léopards furent Mutubilé, Kabongo(2), Kiyika et Lofombo. Ange Ngapy et le jeune Kouvouama « Nis » avaient sauvé la face pour les locaux.
Le ministre des sports de l’époque, Gabriel Oba-Apounou, avait aussi perdu son job après cette défaite de trop. Au match retour, le Congo a contraind le Zaïre à un nul blanc de 0-0 dans un stade du 20-mai pétrifié et médusé. Nkoukou Mapro, le gardien, mais aussi Kouvouama Nis, Mouyabi Chaleur, Ndomba Géomètre, Mbama-Nkounkou, N'Kouka Mathins, N'Gouette n'ont pu renverser la vapeur en dépit de leur remarquable prestation. Logée dans le groupe G avec sa voisine la RDC, le Congo est battu au stade des martyrs sur le score de trois buts à un en match d’ouverture des éliminatoires de la CAN 2019.

Éliminatoires de la Coupe du monde


Les éliminatoires de la Coupe du monde 1998, en France, avaient placé les deux pays dans le groupe 3. Le 6 janvier 1997, le Congo contraint la RDC à un match nul d’un but avec un filet de Bongo Christ à la 5 e mn. Au match retour, le 8 juin 1997, sur un pénalty converti par Macchembé Younga Moughani et le Zaïre, devenu la RDC il y à peine une semaine, s’incline au stade Casimir-M’Voulaléa de Pointe-Noire par le plus petit des scores.
Remy Mulamba(RDC) discute avec Marvin Baudry et Arnold Bouka-Moutou du Congo-Brazza lors du match aller de Kinshasa.
Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2002, en Corée du Sud et au Japon, la RDC bat le Congo deux buts à zéro, à Kinshasa, avant que Younga Moughani force un match nul d’un but partout au match retour sur une frappe en pleine lucarne.

Même si la balance penche légèrement du côté de la RDC dans leurs confrontations directes, le Congo a l’obligation de gagner ce match pour avoir son destin en main puisque son adversaire du 18 novembre, avec cinq points, a une longueur d’avance sur lui, très loin derrière le surprenant Zimbabwe qui mène la danse avec huit points, surtout que le Liberia, l’outsider du groupe avec quatre points comme le Congo, n’a pas encore dit son dernier mot. Une bonne nouvelle du coté des Congolais est la confirmation de la venue du franco-congolais Christopher Maboulou(AS Nancy, Ligue 2) qui, après moult refus, a finalement accepté de porter les couleurs du pays de ses parents. C’est d’ailleurs lui-même le joueur qui a relancé le dossier auprès de la FECOFOOT, via sa sœur, pour ne pas rater ce grand derby. 

dimanche 26 août 2018

Ce que les internautes recherchent sur le blog El Cubano

Brazzaville
Voici, par mots-clés,  les 5 Top sujets que les internautes ont recherchés sur ce blog le mois dernier :

SUJET # 1 (28%)

Les villes les plus propres d’Afrique

Kigali(Rwanda) est actuellement la ville la plus propre du continent


SUJET # 2 (27%)

Les pays les plus propres d’Afrique

Le Ghana est un des pays les plus propres du continent.
     

SUJET # 4 (27%)

Les villes les plus salles 




SUJET # 4 (25%)

Explosions de Mpila 


SUJET # 5 (22%)

Le Top 10 des meilleures armées

 
Les Forces armées angolaises