La Serbie a écrasé le Congo hier par 37 à 19, dans le cadre
des 1/8e des finales de la coupe du monde des moins de 20 ans qui se
réalise à Ostrava(Tchéquie). La triste nouvelle vient de la désertion de près
de la moitié de l’équipe, la veille d’avant le match contre la Serbie. En
effet, six joueuses- et pas des moindres- ont pris la poudre de l’escampette
dans la ville d’Ostrava. Leur destination finale devrait probablement être la France.
Les Diables-Rouges juniors dames |
Le Congo n'a donc que presentée 8 joueuses en uniforme contre la Serbie. Pas assez pour tenir face à la meilleure équipe du tournoi, qui n'a fait que marcher sur tout ce qu'elle a trouvé sur son passage dans ce tournoi.
C’est un coup dur pour le handball congolais, d’autant plus
qu’il y’avaient, parmi ses recalcitrantes, trois joueuses de très grand avenir. L’on
pourrait citer Jo-Verany Moukassa(Étoile du Congo), la muraille défenssive de l'équipe et peut-être
celle qui tire le plus fort. Marjolaine Nkouka(Étoile
du Congo), la leader spirituelle de l’équipe et défenseure téméraire aussi a
disparu.
Marjolaine Nkouka et Neida Divo-Divoko au premier plan. |
Avec elles, les fugueuses ont emporté la meilleure joueuse de l’équipe pendant ce tournoi, Mireille Clémencia Tchikaya(CARA), une ailière pleine d’énergie avec des qualités athlétiques impressionnantes. Yalibi Raïssa(Étoile du Congo), Patricia Okoua-Ngala(Abo Sports) et Lydiane Essema(Abo Sports) complètent la liste des joueuses qui ont déserté.
Jo-Verany Moukassa(#5) et Mireille Tchikaya(#2), la triste fin d’un talent inachevé.
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Ainsi, c’est une équipe décimée, démoralisée et affaiblie
que l’on a vu contre la Serbie hier. Leur âme-pivot, Belette Souzane Mambou, est
paru désorientée tout le long de la rencontre, en manquant même de marquer dans les buts désertés
par la gardienne serbe.
Selon l’entraineur de l’équipe, les filles se seraient introduites dans sa chambre pour subtiliser leurs passeports, avant de disparaitre dans la nature. C’est une version très contestable, dans la mesure où il est difficile d’imaginer que ces filles aient pris tout le temps de s’introduire dans la chambre des officiels, repérer le sac contenant les documents de voyage, trier les passeports puis retirer les leurs et disparaitre.
Elles ont sûrement déserté avec la complicité de leurs encadreurs. C’est pourquoi il est temps, pour les questions de discipline, d’écarter les hommes de la gestion du handball-dame au Congo. L’on devrait laisser les femmes s’entrainer et se gérer entre elles, comme ça se passe aux USA, au Canada et dans les pays scandinaves. Avec les hommes, il y’a des complicités qui se naissent et même la pratique de droit de cuissage, exigées aux filles, pour faire partie du voyage.
Selon l’entraineur de l’équipe, les filles se seraient introduites dans sa chambre pour subtiliser leurs passeports, avant de disparaitre dans la nature. C’est une version très contestable, dans la mesure où il est difficile d’imaginer que ces filles aient pris tout le temps de s’introduire dans la chambre des officiels, repérer le sac contenant les documents de voyage, trier les passeports puis retirer les leurs et disparaitre.
Elles ont sûrement déserté avec la complicité de leurs encadreurs. C’est pourquoi il est temps, pour les questions de discipline, d’écarter les hommes de la gestion du handball-dame au Congo. L’on devrait laisser les femmes s’entrainer et se gérer entre elles, comme ça se passe aux USA, au Canada et dans les pays scandinaves. Avec les hommes, il y’a des complicités qui se naissent et même la pratique de droit de cuissage, exigées aux filles, pour faire partie du voyage.
Patricia Okoua-Ngala(#7) a aussi déserté. |
En rappel, cette équipe venait de remporter la CAN junior organisée à Ouagadougou en
2011 et obtenu la médaille de bronze au Challenge Trophy célébré au Kazakhstan de la même
année. Au retour du Kazakhstan, deux joueuses ont été sanctionnées pour
tentative de fuite. Il s’agissait de Chanel Zoubabela(l’ainée de Grace
Zoubabela) et encore la récidiviste Jo-Verany Moukassa.
Ces deux filles ont été même
exclues de la sélection séniore avec laquelle elles devraient prendre part à la
CAN 2011 qui s'est déroulé au Maroc. Plusieurs observateurs attribuent la débâcle
du Congo, lors de ce tournoi, à l’exclusion de Chanel Zoubabéla, un pivot agile
avec des longs bras, capable de donner du fil à retordre à n’importe quelle
défense au monde.
La responsabilité de cet évènement malheureux revient au ministère des sports, qui n’a jamais eu la volonté d’améliorer la situation socioéconomique des athlètes féminins au Congo.
La responsabilité de cet évènement malheureux revient au ministère des sports, qui n’a jamais eu la volonté d’améliorer la situation socioéconomique des athlètes féminins au Congo.
Il n’est plus un secrêt pour personne que c’est le
football masculin qui aspire la quasi totalité des crédits alloués par
le gouvernement pour preparer les compétitions. Les autres disciplines, surtout dans la catégorie dame, sont
devenus les parents pauvres du mouvement olympique congolais.
À peine quelques jours avant le départ de cette équipe pour le mondial, elles réclamaient n’avoir pas perçu leurs primes rde la victoire de la CAN 2011. Aussi le ministre des sports n’a pas respecté sa promesse de les envoyer en stage de 15 jours en Angola pour préparer la coupe du monde.
Le ministre Léon-Alfred Opimbat, retenu par sa campagne électorale, n'a pas respecté ses promesses envers les filles. |
À peine quelques jours avant le départ de cette équipe pour le mondial, elles réclamaient n’avoir pas perçu leurs primes rde la victoire de la CAN 2011. Aussi le ministre des sports n’a pas respecté sa promesse de les envoyer en stage de 15 jours en Angola pour préparer la coupe du monde.
L’équipe nationale de football-dames n’a plus joué un seul
match depuis la CAN 2009 pour faute de moyens financiers. Là aussi l'équipe a
été décimée par des désertions à profusion.
Aujourd'hui, les filles sont prêtes à tout pour quitter le Congo, qui est devenu une prison à ciel ouvert pour la jeunesse et les filles en particulier.
Aujourd'hui, les filles sont prêtes à tout pour quitter le Congo, qui est devenu une prison à ciel ouvert pour la jeunesse et les filles en particulier.
Le nzango, un jeu jadis pratiqué par les jeunes filles, a
été promu par les autorités comme sport national pour les femmes. Depuis, l’on
ne cesse de voir comment ces parties de nzango attirent toute un mécène de
coureurs de jupons, députés, sénateurs, officiers supérieurs de l’armée…Tous
venus participer à la chasse aux femmes.
Bref, si nous devons
citer toutes les injustices que la femme congolaise, souche la plus touchée par
l’extrême pauvreté, subit nous écrirons une tonne de livres.
Pauvre Congolaise ! Femme Africaine !
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