vendredi 17 août 2012

La fête nationale du Congo en images(SUITE)

La parade des sapeurs(les personnes élégantes)
Héliport de Kinkala
Des sièges administratif en construction à Kinkala
Une voirie bitumée de Kinkala
Le nouveau stade omnisport de Kinkala
Diables-Noirs, vainqueurs de la coupe du Congo(1-0) face à l'AC Léopard de Dolisie.




C’est magnifique de voir, en tout état de cause, que la fête nationale qui s’est déroulée à Kinkala pendant plusieurs jours, entre le 11 et le 15 août, ait suscité tant d’émotion et de passions auprès des populations de la localité et du Pool en général. Cependant, le côté triste de la chose est qu’une fois les lumières de la fête se sont éteints,  Kinkala retrouve sa solitude, sa galère et son oisiveté.

C’est dommage qu’au Congo, la joie de faire la fête, la joie de vivre est conditionnée par la volonté des hommes politiques. Lorsqu’il n’y a pas d’activités politiques, pas de campagne électorale ni de descente parlementaire, la vie est moribonde dans les départements du Congo. Il n’y a simplement rien à faire là-bas, parce que l’élite congolaise n’a pas su créer une culture de loisir au Congo. Il n’y a pas de salles de spectacles, pas de cinéma, pas de plages publiques, pas de campings, pas de rencontres sportives…Le vocabulaire du carnaval n’existe pas au Congo.

Un pays où il fait beau vivre ne devrait pas se caractériser uniquement sur un monde bipolaire où l’on trouve, d’une part, une vieille classe de politiques pas prêts à aller à la retraite, et d’autre part une jeunesse qui a trouvé dans le débit de boissons alcoolisées, le signe de la prospérité.

Un pays où il fait beau vivre est celui qui offre la possibilité à chaque citoyen le droit de s’épanouir. C’est-à-dire que l’amateur de séances de prières trouve des églises de réveil à son goût pour se ressourcer; que l’amateur des Night-Clubs trouve des lieux intéressant dans sa ville où trouver des belles nanas et des beaux mecs; que celui qui veut faire la politique aille assister aux assemblées.

Le fan du football doit être capable de se rendre au stade, s’il le souhaite, pour suivre un match de championnat. Ceux qui adorent la nature, la plage aussi doivent y trouver leur compte via des parcs et plages aménagés pour le public.

C’est le dynamisme d’une ville et de ses habitants qui devraient conditionner la vie agréable et non la politique.

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