Dans le cas du Congo-Brazzaville, cela serait le bienvenu car de toutes les façons l’État congolais n’a jamais tiré profit des lois fiscales qu’il promulgue. Au Congo, l’argent généré par les taxes, les impôts et les amendes tombent dans les poches des agents de contrôle et des policiers. L’État ne dépend que des recettes du pétrole, qui est une ressource épuisable, pour faire marcher son administration et financer des programmes sociaux.
Il est donc préférable de créer ces zones, libres de fisc et d’agents véreux de toute sorte, afin que des sociétés nationales et étrangères viennent y créer des emplois et du dynamisme pour les populations locales. Mais pour s’y prendre, la tâche sera titanesque pour le Congo car tout y est à bâtir. De là matière première jusqu’aux produits de transformation, en passant par le savoir, il n’y a rien de bon au Congo.
Je me demande ce que l’on a à proposer aux investisseurs mauriciens et Singapouriens pour qu’ils soient vraiment intéressés à être des partenaires économiques du Congo ?
Le développement rapide des zones économiques passera par l'importation de capitaux et de technologies de l'économie de marché qui s'harmonisent avec le modèle et la mentalité du professionnel congolais. La combinaison de l'économie de marché et d'une culture d’affaire devra être le leitmotiv de la main d’œuvre congolaise pour que notre pays connaisse un essor économique remarquable.
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