Coopération Angola-Japon : 10 millions de dollars pour renforcer l’enseignement professionnel angolais

Au moment où Sassou Nguesso sacrifie son peuple pour accorder un don de 500 000 $ au Japon, celui-ci lui renvoi la politesse en accordant à l’Angola une aide financière de 10 millions de dollars US pour moderniser le Centre de formation professionnelle de Génie Civile de Viana (situé dans la province de Luanda).

Cette annonce a été faite le jeudi dernier par la secrétaire de l'ambassade du Japon à Luanda, Reiko Murakami. Selon le diplomate nippon, le financement pour la modernisation de ce centre s'inscrit dans le cadre du modèle d'aide financière non remboursable sollicité par le gouvernement angolais.

Toujours par ce même modèle de financement, le gouvernement japonais avait déjà contribué aux projets de réhabilitation de l'hôpital Josina Machel et celui du port de Namibe, à hauteur de 450 et 20 millions de dollars respectivement.

Le Centre professionnel de Viana

Le Congo-Brazzaville n'a pas d'école de génie civile

Paradoxalement le Congo-Brazzaville, bailleur de fonds des pays riches, ne possède pas une seule école professionnelle de génie civile. Tous les grands chantiers qui s’exécutent actuellement dans le pays sont assurés par une bonne main d’œuvre importée de Chine.

Les voiries de Boundji(photo) sont exécutés par des ouvriers peu qualifiés; donc le travail resultant est de qualité médiocre.

Les ouvriers congolais étant peu qualifiés et inexpérimentés ne doivent que se contenter des tâches de moindre importance technique avec une rémunération de misère.

Comme ici à Ewo, la modeste main d’œuvre congolaise ne profite pas de la rente générée par la dizaine de chantiers en cours pour la municipalisation accélérée de la Cuvette-Ouest.

Cette aide du Japon à l’Angola vient damer le pion aux Congolais qui croient qu’un pays africain ne peut se faire respecter que lorsqu’il est dirigé par des gens qui se décapent la peau pour ressembler aux blancs. On préfère voir ses frères et sœurs croupir dans l’insalubrité et l’obscurité, mais on a pitié des victimes du tsunami japonais.

À mon avis s’il existe un grand leader en Afrique c’est le président angolais Dos Santos. En effet, lorsqu’on est président d’un grand pays riche de 15 millions d’âme, avec une armée professionnelle de près de 100 000 membres, et une population jeune et bien portante, on n’a pas besoin de rechercher la reconnaissance internationale.

Dos Santos et Sarkozy traitent d'égal à égal.

La force tranquille de Dos Santos fait de la diplomatie angolaise un élément incontournable de la scène géopolitique internationale. C’est un positionnement naturel qui ne se force pas.